Il faut croire que l’Australie connaît de récurrents problèmes d’électricité. D’un côté du pays, l’australian songbook oscille entre le courant continu et alternatif, de l’autre côté c’est l’extinction totale. Vu de Melbourne, les coupures de courant ont du bon, surtout chez les Rolling Blackouts Coastal Fever, sensation pop de ce début d’année.
Remarqués début 2016 lors de la sortie de leur premier EP Talk Tight, le groupe, né lors de sessions nocturnes enregistrées dans la chambre du leader Fran Keaney nous délivre un petit bijou de pop élégante et raffinée French Press.
Les Rolling Blackouts C.F., ce sont deux cousins Fran Keaney, Joe White et deux frères Tom et Joe Russo rejoints par leur pote Marcel Tussie. Leur ville ? Melbourne. Leur terrain de jeux ? Initialement toutes les scènes locales de leur ville puis au fur et à mesure de l’engouement ayant accompagné la sortie du premier EP, les salles et festivals du pays. Leur son ? Un délicieux cocktail frais et léger de tout ce que la jolie pop peut produire.
Les Rolling Blackouts C.F., c’est un doigt de Go-Betweens, un soupçon de Real Estate, quelques teintes sucrées de Kakkmaddafakka, la fraîcheur d’Erlend Øye et la légèreté raffinée millésimée Sarah Records. A travers ces six titres, c’est tout un paysage qui se dessine dans nos imaginaires… la plage, les étés chauds, les fêtes entre amis, les couchers de soleils, la belle jeunesse insolente et insouciante…
Les amoureux de pop classieuse tomberont immédiatement sous le charme des arpèges de "French Press" titre éponyme, mais aussi du mélancolique "Fountain of Good Fortune" ou encore du guilleret et très Fieldmicien "Julie’s Place"… Ce joli EP ramènera certains d’entre nous aux années insouciantes de nos vingt ans, aux amours, à l’amitié et à la douceur de vivre… donc une bien belle raison d’aller y faire un saut. Vous l’aurez compris, French Press est mon immense coup de cœur de ce début d’année…
# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
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