Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Jack the Ripper
Ladies first  (Village Vert)  octobre 2005

Loin des groupes parisiens en goguette (Naast, The Parisians, Second Sex) et si près de Paris, Jack the Ripper vient de la Capitale, comme on dit en province.

Et l'on est en droit de se demander à ce stade de l'article comment un groupe aussi évident a réussi à publier quatre albums dans l'indifférence générale. La France, ses chanteurs "popstarisés", gominés jusqu'à l'os, ses play-back, sa nouvelle scène française et ses poètes rive gauche. Un bien beau pays en somme pour y chanter en anglais sa rage de ne pas être né de l'autre coté de l'atlantique…

Ladies first, donc, quatrième opus de Jack the Ripper, ne séduira pas les masses. Ne se vendra pas à des millions d'exemplaires, ne remplira pas les stades, ne passera pas en boucle sur MTV. En deux mots, trop beau. Trop beau pour être vrai, trop beau pour être français. Si les parisiens entretiennent le mystère et cultivent le secret, la musique, elle, parle d'elle-même.

A la croisée des chemins entre la culture indé américana (Calexico, les trop méconnus The devastations, …) et la beauté funeste de Nick Cave, Ladies first touche par sa mélancolie en arpège ("From my veins to the sea") et ses tempos comme un cœur battant.

A fleur de peau, touchant l'émotion du bout des cordes, Jack the Ripper nous ramène justement aux bons souvenirs de "Murder Ballads" de Nick Cave, ses ambiances, son spleen et ses malaises. Constamment à cheval entre le festif et le dépressif, Jack the Ripper tente le grand écart, s'évade en contrée tzigane ("Words"), met la trompette en sourdine et touche le ciel du bout du doigt sur "White men in black" (rappelant sans conteste les voix angéliques du groupe belge Vénus/span>) . Le tout, mesdames messieurs, dans un anglais irréprochable.

Si la France entame la rentrée scolaire au son des mélodies aux ficelles faciles (Vous pensez à Cali pas vrai ?), Jack the Ripper s'éloigne du rock pour produire un album aux mille facettes. Un album hétéroclite, aux influences diverses, de Sparklehorses à Tindersticks, quitte à tenter un final époustouflant sur "Vargtimmen", et son piano emprunté à Radiohead période "Hail to the thief". Un album juste bien en somme.

Ladies first. Les femmes et les enfants d'abord seraient-on tenté de dire…Les hommes de bon goût suivront sans doute.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album I'm Coming de Jack the Ripper
Jack the Ripper en concert à L'Européen (12 juin 2003)
Jack the Ripper en concert à La Clef (14 novembre 2003)
Jack the Ripper en concert à l'Elysée Montmartre (9 juin 2004)
Jack the Ripper en concert au Trianon (1er février 2006)
Jack the Ripper en concert au Festival Le Printemps de Bourges 2006 (dimanche)
Jack the Ripper en concert au Poste à Galène (19 mai 2006)
Jack the Ripper en concert au Festival FNAC Indétendances 2006
Jack the Ripper en concert à Passagers du Zinc (6 octobre 2006)
L'interview de Jack the ripper (10 avril 2003)
L'interview de Jack the ripper (13 novembre 2003)
L'interview de Jack the Ripper (13 octobre 2005)
L'interview de Jack The Ripper (30 avril 2006)


Little Tom         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco

• Edition du 2024-03-24 :
Michel Portal & Michel Dalberto - Berg, Brahms, Schumann, Poulenc
Louise Jallu - Jeu
Camille Bénâtre - Dommage
La Mare Aux Grenouilles #82 - Talk Show Culturel
CocoRosie - Elevator Angels EP
Bad Juice - Watertank - Intrusive Thoughts - The Darts - Mélys - Ni Vus Ni Connus
Judas Priest - Invincible Shield
Ecr.Linf - Belluaires
Iamverydumb - Queenside Castle
Karkara - All is Dust
Jean-Marc Millière / Sonic Winter - Five to the Floor

• Edition du 2024-03-17 :
Claude Tchamitchian Trio - Naïri
Tangomotán - Motán
Junon - Dragging Bodies to the Fall
Chester Remington - Almost Dead
Les Diggers - Atmosphérique
Tara - Sekoya
Nicolas Jules - Ravage Club - Nouriture - Les Tambours du Bronx - Heeka - Ni Vus Ni Connus
 

• Archives :
La Mare Aux Grenouilles #81 - Talk Show Culturel
Sprints - Letter to Self
Laetitia Sadier - Rooting For Love
YGGL - Down To The Wire - Malween - Lame - For The Hackers - Madame Robert - Ni Vus Ni Connus
Wildation - Beyond The Ridge
Olivier Triboulois - Quel est ton monde ?
Greyborn - Scars
Tagada Jones - TRNT (best of 1993-2023)
Sidilarsen - Alcest - Karkara - Lucie Folch - The Silver Lines - Ni Vus Ni Connus
Caravan Palace - Gangbusters Melody Club
Klem H - Modern Life
Lysistrata - Veil
Under 45 - Stonewalled
Principles Of Joy - It's Soul That Counts
La Mare Aux Grenouilles #80 - Talk Show Culturel
Chelsea Wolfe - She Reaches Out to She Reaches Out to She
Maxwell Farrington & Le SuperHomard - Please, Wait...
Pierre-François Blanchard - #Puzzled
Sylvain Cathala - Print - Secrets for you
Cotonete - Victoire de la musique
Philippe Soirat - On the spot
Witchorious - Witchorious
Nicolas Jules - La reine du secourisme
Caesaria - Archi Deep - Chester Remington - Dirty Fonzy - Ni Vus Ni Connus
Grand March - Back To The Wall
PURRS - Goodbye Black Dog
Aline - La lune sera bleue
Geins't Naït, Laurent Petitgand & Scanner - Et il y avait
Choeur de chambre Mélisme(s), Colette Diard & BanKal Trio - Brahms le Tzigane
Elodie Vignon - Songes
- les derniers albums (7458)
- les derniers articles (353)
- les derniers concerts (2393)
- les derniers expos (5)
- les derniers films (20)
- les derniers interviews (1131)
- les derniers livres (8)
- les derniers oldies (20)
- les derniers spectacles (8)
           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=