"I used to visit all the very gay places, Those come what may places, Where one relaxes on the axis of the wheel of life, To get the feel of life... From jazz and cocktails. The girls I knew had sad and sullen gray faces, With distinguish traces, That used to be there, You could see where they'd been washed away, By too many through the day, Twelve o'clock tales. (…) I'll forget you, I will, While yet you are still, Burning inside my brain, Romance is mush, Stifling those who strive, So I'll live a lush life in some small dive, And there I'll be, while I rot with the rest, Of those whose lives are lonely too". "Lush Life" (Duke Ellington / Billy Strayhorn)
Laurent Fickelson ou l’art consommé de la sophistication. Une sophistication que l’on retrouve dans le jeu feutré du pianiste Français, dans ses mélodies et dans ses harmonies, chez ceux qui l’accompagnent : Thomas Bramerie à la contrebasse, Eric Prost au saxophone ou Philippe Soirat ses compagnons de route, chez Coltrane, Duke Ellington, les frères Beldmondo, Wayne Shorter ou Thelonious Monk ses influences, on entendra aussi Debussy ou Rachmaninov.
Il y a quelque chose d’intemporel dans cette musique jazz. Dans cette façon de respecter la musique dans ses moindres nuances, dans ses moindres dynamiques. Et ce disque n’en manque pas. Mais ici respect ne rime pas avec timidité ou excès de déférence. Bien au contraire. Les relectures de "The Promise" de John Coltrane, "Edda" de Wayne Shorter, "Round Midnight" de Thelonious Monk ou "Lush Life" de Billy Strayhorn dans deux versions sont véritablement éclatantes. Quant aux titres originaux, ils ne manquent pas de pétillant et de profondeur non plus. De l’esprit, de la densité, de la virtuosité. Une très belle réussite.
Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.