Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Orange Juice
The Glasgow school  (Domino / PIAS)  juillet 2005

Les plus cinéphiles d'entres vous se rappellent sans doute de la tirade culte de Mark Renton, le héros de Trainspotting, incarné par Ewan Mac Gregor, lorsqu'il déclare "C'est nul d'être écossais, on est les derniers des derniers, on a même pas été foutus d'être colonisés par un peuple décent » (ndlr : les anglais).

On peut aisément tempérer cette diatribe en apportant une série de contre exemples. Bon, certes, il y a la pluie, le froid, l'ennui, et dans le genre glamour Glasgow est aussi avenante que Villeneuve Saint Georges (charmante cité située sur la ligne D du RER….)

Mais sans l'Ecosse, pas d'Aztec Camera, d'Arab Strap, de Belle And Sebastian ou… d'Edwin Collins, soit tout un pan de la musique pop britannique. Pour beaucoup, ce dernier (Collins) reste l'éternel crooner gominé au tube unique et au succès fulgurant, "A Girl Like You", puisqu'en 1996, ce titre tournait à fond sur les FM et donnait lieu à de mythiques scènes de dragues dans les Macumbas de Navarre.

Les garçons croonaient devant les filles sur le dance-floor, dans un anglais peu orthodoxe: "And I've Never Met A Girl Like You Before", en louchant fortement vers le décolleté de ladite demoiselle repérée deux minutes auparavant. Donc en gros, le genre de type qui pond une tuerie, empoche le magot et disparaît aussi sec. Non, Non Non et Non !!!!!!! Car même si ce succès semblait précipité, il ne l'avait pas volé le bougre.

On peut même aller jusqu'à dire qu'il était tardif ce succès, puisque le bonhomme avait déjà largement œuvré pour l'histoire de la pop indé, et ce dès le début des années 80, au sein des trop longtemps ignorés Orange Juice. Car sans ce groupe et une poignée d'autres (l'Aztec Camera de Roddy Frame, Joseph K), point de ce que l'on appelle communément "la pop à ligne claire".

Au début des années 80 les groupes anglais étaient soit en train de courir après les Sex Pistols, soit en train de s'acheter des synthés et de se travailler la mèche pour le mouvement néo romantique/ New Wave. De leur côté, Collins et quelques camarades prirent la tangente, l'air de rien… Ils concoctèrent une musique guillerette, principalement inspirée par la pop américaine et la musique soul.

Cette compilation Glasgow School regroupe les premiers efforts du groupe pour Postcard, le label tenu à l'époque par Alan Horne, un étudiant d'Edimbourg. Ce recueil arrive à point nommé car il permet d'écouter des trésors qui étaient devenus quasiment introuvables.

La première partie de cette copieuse collection regroupe les premiers simples du groupe, enchaînés face A/face B. Mis à part la qualité du son qui date au carbone 14 la production antique, l'ensemble des compositions sonne incroyablement frais. Difficile de résister aux guitares sautillantes de "Love Sick"ou de l'incroyable et fédérateur "Simply Thrilled Honey". Le marque de fabrique du groupe tient en peu de choses : Une basse ronde, véloce et diabolique et des guitares claires, aiguës mais aux mélodies imparables.

La deuxième partie du disque compile les onze morceaux du premier disque du groupe, Ostrich Churchyard, qui restent dans la même veine que les singles. L'écoute de ces vingt morceaux permet d'apporter un éclairage précis et limpide sur l'indéniable influence du groupe sur l'esthétique pop indé anglaise qui allait débarquer quelques années plus tard. Edwyn Collins et ses sbires ont indéniablement ouvert la voie aux Smiths mais à l'époque, bon nombre sont ceux, même les critiques, qui sont restés sourds aux mélodies classieuses et racées d'Eddie.

Glasgow school ? La meilleure antisèche pour les amateurs de pop indé qui ont fait l'impasse sur Orange Juice.

 

Julien P.         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
• A lire aussi sur Froggy's Delight :

Pas d'autres articles sur le même sujet


# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

et toujours :
"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=