C’est par un froid après-midi d’hiver que j’ai été transporté dans un univers parallèle. Pour cela, point besoin d’enfourcher une quelconque machine sortie tout droit d’un film de science-fiction. Non, pour faire ce voyage, j’ai tout simplement mis l’album Sweet Exile de They Call Me Rico & The Escape dans ma platine et j’ai décollé.
Imagine, une ville déserte d’Amérique, au Far West, les affiches Wanted placardées un peu partout, ce desperado, nommé Rico est recherché pour son utilisation de sa six cordes, le slide nerveux, l’harmonica aux lèvres entre deux couplets, usant le talon de ses bottes, à cogner le tempo.
Rico, tout droit débarqué de ses Rocheuses natales, et après 3 albums, a un casier plutôt chargé : Nuits de Fourvière avec Jack White, Jazz à Vienne, Cahors Blues Festival, Blues sur Seine, Cognac Blues Passions et je te passe le Festival d’été de Québec et le Festival International de Jazz de Montréal. Les quatre lettres claquent comme autant de méfaits scéniques.
Rico mélange les mélodies folks, la voix rocailleuse se mettant au service du blues et du rock. Mais pour Sweet Exile, il a compris qu’une bande pouvait être encore plus efficace et il s’est adjoint les services de Jean Joly, à la basse et de Josselin Soutrenon à la batterie. Ainsi naquit la légende du gang Rico and The Escape.
Ils nous offrent ainsi un album qui sent le sable, la sueur après une folle chevauchée, bride battant les flancs de leur monture. Les compositions sont variées, mélangeant rock, folk, blues et les orchestrations qu’ils nous proposent sont complexes. Afin que la légende marque encore plus les esprits, le trio s’est adjoint les services d’un mystérieux quatrième membre derrière les claviers.
Si tu as envie de choper la locomotive en marche, foulard masquant ton visage, chapeau au vent et de claquer tes talons sur la queue encore fraîche du Crotale, je te conseille d’embarquer pour ce Sweet Exile, fort à parier que tu ne regretteras pas ton voyage. Pour sûr lecteur !
# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
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