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puce Roux ! De Jean-Jacques Henner à Sonia Rykiel
Musée national Jean-Jacques Henner  (Paris)  Du 30 janvier au 13 mai 2019

En 2013, le Musée du Quai Branly consacrait une exposition sur la thématique capillaire ("Cheveux chéris - Frivolités et trophées" au sein de laquelle figurait la toile "La Liseuse" de Jean-Jacques Henner, l'homme aux femmes rousses.

Le Musée national Jean-Jacques Henner reprend cette thématique une monstration ciblée dont le titre - "Roux ! De Jean-Jacques Henner à Sonia Rykiel" - annonce non seulement le focus sur les oeuvres du maître des lieux mais son large spectre historico-spatialo-artistique.

En effet, conçue par Claire Bessède, conservateur du Musée national Jean-Jacques Henner, elle assemble un florilège de pièces, de la peinture à la bande dessinée en passant par les arts premiers et la mode, et, par ailleurs, ne vise ni au didactisme ni à l'interprétation de l'addiction du peintre à la couleur rousse mais à éveiller l'imaginaire du visiteur.

Celles-ci sont présentées par une ingénieuse insertion au sein des collections permanentes, de la demeure-atelier devenue musée, réalisée par le scénographe Hubert Le Gall.

La Rousseur dans tous ses états

Bien évidemment la monstration permet de (re)découvrir, dans l'Atelier gris sis au 4ème étage, les femmes rousses hennerriennes déclinées en de multiples nus ("La Fontaine", "Dormeuse", "Idylle", "La Vérité", " Les Naïades") et portraits, dont celui saisissant de "Rebecca" avec la dilution du visage des figures symboliques dans la tonalité rousse qu'il utilise également pour les portraits privés ("Mme Charles Rabot") et qui selon l'accrochage à la manière du 19ème siècle, accentue l'effet récurrent et quasi-obsessionnel du motif et de cette couleur, variante du rouge.

Et il ose tant l'immersion du corps nu dans un environnement ton sur ton avec son emblématique liseuse dont un gros plan constitue le visuel de l'affiche que le rouge pour les rousses ("Hérodiade", "Mademoiselle Dodey", "Tête de femme au voile rouge").

Mais Henner semble ne pas être tant un peintre qui aimait les femmes rousses, puisqu'il "emperruquait" ses modèles qui ne l'étaient pas, qu'un peintre qui affectionnait la couleur rousse, une couleur devenue sa "signature" et mise en exergue comme fond pour son portrait réalisé en par Carolus-Durand exposé dans le vestibule du musée, peintre académique qui lui aussi à cédé à la tentation du roux avec le portrait de "Lilia" présenté en ouverture de l'exposition.

Formé à l'école romantique, influencé par la peinture de la Renaissance italienne, tenté par le naturalisme, fréquentant les impressionnistes, Henner se situe à la croisée des chemins de l'académisme et du symbolisme.

Ainsi utilise-t-il la palette du rouge des naturalistes tel Pierre Auguste Renoir ("Jeune femme à la rose") et la couleur or des Fauves tout comme il décline le stéréotype symboliste de la femme rousse, en l'espèce avec un érotisme sacralisé à la manière des pré-raphaélites et un visage énigmatique, de l'autrichien Gustav Klimt au belge Fernand Knoff, auquel le Petit Palais consacre une exposition monographique concomitante (""Fernand Khnopff - Le Maître de l'énigme").

Et un focus est dédié à l'oeuvre graphique de Jean-Jacques Henner, à la sanguine fort logiquement. Plus étonnante paraît la représentation d'un Christ roux alors même qu"elle ne constitue pas une innovation de Jean-Jacques Henner dès lors que la rousseur a été, de tous temps, associée au judaisme et aux Juifs askhénazes.

Dans le bien nommé salon rouge, sont mis en résonance chromatique avec les oeuvres de Jean-Jacques Henner, des masques de Papouasie, des portraits d’amérindiens de Georges Catlin et des extravagants créations des couturiers Jean-Paul Gauthier, Martin Margiela et Jean-Charles de Castelbajac en hommage à la créatrice de mode Sonia Rykiel autour du sa flamboyante chevelure rousse et le noir, sa couleur fétiche, dans le cadre de la célébration des quarante ans de la Maison Rykiel.

Le roux, couleur du feu, symbole de vigueur comme de perfidie, est aussi celle des femmes délurées que sont les artistes de la belle Epoque, de Sarah Bernhardt aux danseuses de caf'conc dont la rousseur est exaltée par les affichistes du temps et, de manière inattendue, celle des héros de la littérature jeunesse de Spirou à Fifi brind'acier.

D'autres approches sont laissées à la curiosité du visiteur ainsi qu'une série d'événements, de conférences et d'ateliers qui rythmeront la période d'exposition.

 

En savoir plus :

Le site officiel du Musée Jean-Jacques Henner

Crédits photos : MM
avec l'aimable autorisation du Musée Jean-Jacques Henner


MM         
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