Bien le bonjour lecteur ! Là logiquement, je devrais commencer par te présenter mes vœux pour la nouvelle année et te souhaiter santé, amour, richesse et tout le bazar. On va s’épargner tout le folklore parce que perso je ne me suis pas encore remis des fêtes et je me sens comme un jouet cassé.
Et BOOOUM, la classe tu vas me dire, c’est justement le titre de l’album des Dirty Bootz et c’est justement ce que représente la (magnifique) pochette en rouge et noir ! Oui, mais non. En fait je n’avais aucune idée pour commencer ma chronique alors j’ai fait au plus facile.
Maintenant parlons de ce qui nous intéresse. L’album du duo héraultais Dirty Bootz, le bien nommé Broken Toy. Et là, tu vas vite récupérer de ta gueule de bois et de tes indigestions post fêtes de la consommation poussée à outrance. Tu peux attaquer un dry january si tu le souhaites (cette coutume anglo-saxonne qui consiste à te priver d’alcool pendant un mois), mais ne passe pas à côté de cette pépite qu’est le premier album de Geoffray Aznar (guitares, voix) et Samuel Devauchelle (batterie). Ils réussissent à faire sonner ce duo comme un quatuor.
Il y a du Neil Young là-dedans et d’ailleurs ils ne s’en cachent pas, avec Seasick Steve et Skip James, il fait partie de leurs influences revendiquées. Et le titre "End is a start" me rappelle foutrement Nirvana (avec une grosse touche de blues).
Dirty Bootz nous propose une visite au pays du blues et du rock, un trip au pays des chercheurs d’or et des sherifs poussiéreux qui traînent leur carcasse au pays des Amérindiens désabusés et circonspects. Cet album, c’est plus que 9 titres qui se succèdent, Dirty Bootz souhaite en faire 9 histoires qui s’enchaînent et n’en raconte au final qu’une seule.
Geoffray a donc composé un album mêlant le blues et le grunge. "Le Blues pour les racines et le Grunge pour les nineties qui ont bercé toute une génération de rockeurs dont notre duo fait partie" et force est de constater que c’est foutrement bien réussi tout ça !
Vous pourrez ainsi suivre les aventures des Bogeyman’s Grin au long de cet album qui ravira autant les fans de blues, ce blues bien gras et de grunge, bien brut avec des guitares qui te collent à la peau. A défaut de partir faire un road trip au pays du Mississippi, tu en feras un magnifique musical.
J’ai hâte de croiser leur route sur scène, persuadé que je suis que je prendrais une aussi belle claque que celle que m’a proposé cet album. Voilà, cette fois je peux te le dire, 2020 sera une très belle année si toute la production musicale est à l’image des Dirty Bootz.
Allez, bisous, parce que c’est important les bisous et belle découverte à toi !