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puce Panic Party - The Psychotic Monks
Le Fil  (Saint-Etienne)  jeudi 20 février 2020

Trio énergique de musiciens stéphanois, Panic Party plante le décor : la soirée sera rock ou ne sera pas. Du garage rock qui vient du garage et sort un peu dans le jardin, des morceaux rapides, courts et efficaces. Quelques reprises, des créations originales, ils ne payent pas de mine et envoient leurs accords comme on sème le vent. Du bout des doigts et sans y penser vraiment.

Les mélodies en anglais tirent vers le pop, les rythmes virent vers le punk, les cordes tendent vers le rock, c’est comme sauter sur le lit au réveil, ça rend l’humeur du pied droit et ça frise les moustaches. Léger et sans prétention, Panic Party quitte la scène comme il est entré, la démarche nonchalante de ceux qui font ce qu’ils veulent.

The storm is coming. Quatre types sapés comme des mormons un dimanche de fiançailles, des velours côtelé feu-au-plancher sur une musique animale sortie tout droit du cœur de la bête. La viscérale, celle qu’on aime invoquer les soirs de pleine lune et les matins comme ça. Dément.

Nous, publics, simples mortels, embarquons pour une mise en abîme d’idées délirantes et d’hallucinations, de pensées qui s’enchevêtrent dans toutes les directions et de transes hypnotiques. Ce n’est pas pour rien que ces gars-là se sont baptisés The Psychotic Monks. Bien leur en a pris. Le quatuor, à la fois obscur et psychédélique, pousse la limite de la mélodie à des onomatopées percutant les quatre coins de la scène. Comme une agonie mystique. Et on en redemande.

Ils remplissement l’espace d’un son enveloppant, tendu entre mystères brumeux et colères des éléments, ils sont à l’expérimentation ce que le frisson est à l’extase. Indispensables. A de longues et lentes plages aux allures de marche funèbre se succèdent des saccades épileptiques à en brouiller la vision. Ils sont habités, c’est certain, d’incertains et de combats épiques, de révoltes anciennes et de légendes insalubres. Ils sont ailleurs. Et nous y emmènent.

Electronique, fondamentalement rock ou foutrement fuck, la syntaxe se perd dans les morceaux joués comme on va en guerre, changeant les honnêtes en une horde indisciplinée assoiffée de rage et de sensations. The Psychotic Monks est un, il incarne ce qui subsiste quand il ne reste rien. Indomptés et fougueux dans la noirceur et la violence. Sauvages.

La musique est exutoire et délirante. Les percussions délivrent le reptilien de ses cases sociales, les musiciens secoués de soubresauts vont et viennent dans le tumulte de la salle. Fièvre, onirisme et conscience éclairée de flash stroboscopiques. Delirium tremens quand tu nous tiens.

La musique a des allures cinématographiques, les musiciens se cherchent, se trouvent, s’interrogent et se répondent comme on teste l’écho, de loin en loin avec une espièglerie non feinte. C’est qu’ils s’amusent. Ça tombe bien, nous aussi. C’te claque.

 

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En savoir plus :
Le Bandcamp de Panic Party
Le Soundcloud de Panic Party
Le Facebook de Panic Party
Le Bandcamp de The Psychotic Monks
Le Facebook de The Psychotic Monks

Crédits photos : Eric Ségelle (retrouvez toute la série sur Taste Of Indie)


Nathalie Bachelerie         
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Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
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Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

et toujours :
"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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