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puce Jenny Lewis and the Watson Twins
Rabbit fur coat  (Rough Trade / PIAS)  janvier 2006

Croisée au détour d'une chambre d'hôtel de Pigalle, Laura Veirs confiait récemment qu'être une songwriteuse aux States (qui plus est capable d'enchaîner plus de trois accords en barrés), c'était comment dire, un peu minimal et réducteur.

A cheval entre Joni Mitchell et Sheryl Crow. Un mauvais cheval donc, capable du meilleur comme du pire.

On ne sait sur quel pied danser avec Jenny Lewis, on reste debout pour lorgner Rabbit for Coat, et voir ce qui se cache sous le manteau en fourrure.

Vu le physique agréable de Jenny, on serait tenté de rêver, fantasmer un corps mis à nu sous le manteau en lapin, et les débuts semblent le confirmer. Marketing aidant, les meilleurs titres se trouvent au commencement.

"Rise upo with fists" (?!!), très Johnny Cash, laisse entrevoir une rythmique country folk du meilleur effet, une voix agréable quoiqu'un peu neutre, et des mélodies easy listening pour faciliter les frottements de main du producteur. "The big guns", deuxième titre et glissement de terrain vers le syndrome américain, ses chœurs gospel, ses mélopées commerciales et ses slides guitars très –trop- 70' .

Surprise sur le troisième titre, une bonne. Jenny Lewis, sans y penser on s'en doute, évoque l'americana intemporelle sur "Happy", ses intonations et la sensualité qu'on aime tant chez Ambrosia Parsley, chanteuse de Shivaree. L'Amérique des burgers, des stations Texaco et des joueurs de blues en finger picking le long des autoroutes.

Et l'importance d'un producteur, un bon j'entends, prend ici tout son sens. Seule, en acoustique, Jenny Lewis livre de bien belles chansons, comme "Melt your heart". Belles et simples, dénuées de fioritures, mélancoliques comme un américain sans télécommande. Et puis patatras, l'auditeur retombe dans la suavité barbapapa de Jenny et sa chorale sur "Born Secular" ou "Handle with care", ses guitares rappelant REM période "Shiny Happy People"…

Rabbit for coat, un album en dent de scie dur à trancher, tanguant entre Loretta Lynn et la radio FM, le parti pris du non choix ampute ce disque d'une dose d'émotion pourtant palpable. Ne parvenant pas à éviter les glissements de terrain, auxquels Jenny Lewis, californienne, doit forcément être habituée.

 

En savoir plus :

Le mini-site officiel de Jenny Lewis


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# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

et toujours :
"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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