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puce Hersh Fenster et le shtetl perdu de Montparnasse
Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme  (Paris)  Du 19 mai au 31 octobre 2021

Avec l'exposition "Hersh Fenster et le Shtetl perdu de Montparnasse", Le Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme rend hommage au journaliste et écrivain yiddish Hersh Fenster qui a publié en 1951 "Nos artistes martyrs", un livre mémoriel concernant le destin tragique d'artistes français d'origine juive.

Au terme d'un travail colossal d'investigation et d'enquêtes minutieuses, il a recensé les artistes issus du judaïsme d'Europe centrale qui n'ont pas survécu à la Seconde guerre mondiale.

Et plus précisément, quatre-vint quatre de ceux venus à Paris en un temps où elle était la capitale mondiale des arts, qui vivaient à Montparnasse, le quartier des avant-gardes des années 1920-1930, et étaient affiliés à l'Ecole de Paris.

A ceux qui se trainent en haillons et pieds nus sur des chemins

Ainsi les cite le peintre Marc Chagall dans son poème "Aux artistes martyrs" inclus dans l'ouvrage précité et pour cette exposition qui s'inscrit en regard de celle, dans le même lieu, intitulée "Chargall, Modigliani, Soutine... Paris pour école, 1905-1940", la commisssaire Pascale Samuel, conservatrice de la collection moderne et contemporaine du musée, a opéré une sélection d'oeuvres représentatives.

Elle est introduite par la présentation des archives qui ont concouru à l'édition de 1951 et à la personnalité de Hersh Fenster surnommé le "noe-mekayem" par Natalia Krynicka, conservatrice en chef de la médiathèque de la Maison de la culture yiddish.

Parmi ces artistes, quelques noms connus du grand public tels Chaïm Soutine et Otto Freundlich, qui a fait l'objet d'une rétrospective au Musée de Montmartre en 2020 ("Otto Freundlich - La révélation de l’abstraction"), d'autres moins et ceux qui sont demeurés dans l'anonymat, disparus comme parfois leur oeuvre, souvent morts sans sépulture.

Ainsi Etienne Farkas, Sigismond Sigur-Wittmann, Jacob Macznik, Jules Gordon, Ary Lochakow, Marcel Slodki, Samuel Granowsky et Georges Kars dont les toiles accompagnent "La liseuse" de Chaïm Soutine

Après les portraits et les scènes de genre, des dessins et aquarelles de ceux internés dans les camps français, le centre de transit de Drancy et le camp de travail forcé de Compiègne de David Barinin avec les portraits de détenus de Zber, les aquarelles presque bucoliques de Jane Levy et les dessins noirs de Jacques Gotko.

A noter la réédition de cet ouvrage sous l'égide de Juliette Braillon dans une édition enrichie, notamment au plan iconographique, par les recherches effectuées par le musée.

 

MM         
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