Un répertoire : Vincenzo Bellini Norma : "Casta Diva", Giacomo PucciniTosca : "Vissi d’arte", Manon Lescaut, "Sola, perduta, abbandonata", Giuseppe Verdi La forza del destino : "Pace, pace mio Dio", Umberto Giordano Andrea Chénier : "La mamma morta", Amilcare Ponchielli La Gioconda : "Suicidio !" ... un titre : Assoluta.
Aucun doute la chanteuse française Béatrice Uria-Monzon, déjà très apprécié chez Bizet (rôle de Carmen dans Carmen), Massenet (rôle de Chimène dans Le Cid ou Cléopâtre dans Cléopâtre), Lalo (rôle de Margared dans Le roi d’Ys), Berlioz (rôle de Marguerite dans La Damnation de Faust ou Didon dans Les Troyens) rend hommage dans ce disque aux grands airs et aux grandes voix de soprano (rien à voir avec le chanteur...), aux grandes héroïnes, ces femmes aux destins tourmentés, de l’opéra Italien.
C’est aussi pour elle, doublement une première : premier enregistrement en solo (avec Orchestra della Fondazione del Teatro Lirico Giuseppe Verdi di Trieste sous la direction de Fabrizio Maria Carminati) mais surtout l’envie, pour la première fois, d’assumer totalement son changement de voix de mezzo-soprano à soprano.
Le contrat est rempli. Béatrice Uria-Monzon nous emporte grâce à sa virtuosité, sa maitrise musicale : plus dans la subtilité que dans la force (on sent parfois que c’est presque un peu frais) et à une force expressive dramatique (sans atteindre la "diva assoluta" : Maria Callas) comprenant totalement les mouvements de "l’intériorité" de ces femmes.
# 21 avril 2024 : Des beaux disques, des beaux spectacles, une belle semaine
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