C’est avec plaisir que nous retrouvons la soprano polonaise Aleksandra Kurzak dans un répertoire consacré à Mozart : "Der Hölle Rache kocht in meinem Herzen" de La Flûte enchantée, "Lungi da te, mio bene" de Mitridate, "Ecco il punto… non più di fiori" de La Clémence de Titus, "Ruhe sanft, mein holdes Leben" de Zaide, "Ei parte… Per pietà" de Così fan tutte et "Welcher Kummer… Traurigkeit ward mir zum Lose" de l’Enlèvement au sérail.
Pour compléter ce programme, on retrouvera la Symphonie concertante pour violon, alto et orchestre, interprétée par le violoniste Yuuki Wong, l’altiste Tomasz Wabnic et le Morphing Chamber Orchestra. Notons qu’il s’agit ici d’un dialogue permanent entre la voix et un instrument soliste d’où le titre du disque.
Pour autant le résultat est en demi-teinte. Attention, rien de fondamentalement mauvais, nous connaissons très bien les nombreuses qualités de Kurzak mais si la soprano est capable du meilleur : tout en clarté, en virtuosité, en sensibilité, en nuance dans Mitridate, Zaide ou la Clémence de Titus, elle est parfois presque anecdotique dans l’air de la reine de la nuit, l’Enlèvement au sérail ou Così fan tutte.
La version de la symphonie concertante pour violon, alto et orchestre est loin d’être un ajout anecdotique servant à remplir le disque, brillante elle se montre pleine de verve et d’esprit, ce qui manque parfois à Kurzak...
Abonnez vous à la Newsletter pour recevoir, outre les mises à
jour en avant première, des infos de première importance et peut
être des choses dont vous n'avez même pas encore imaginé
l'existence et l'impact sur votre vie... et nous non plus.