Muses, les filles de la mémoire
(Autoproduit) décembre 2021
Il se dit qu’elle serait "une fleur sauvage qui a planté ses racines dans le classique et s’épanouit dans la chanson", et je vous le confirme, ô combien sauvages sont ses racines classiques et sa chanson épanouissante. L’auteure compositrice et interprète Sarah Amsellem propose Muses, les filles de la mémoire à nos oreilles ébahies.
Elle a la capacité de faire vibrer l’air autour d’elle, de susciter l’émerveillement d’une rosée matinale et l’ivresse d’un chant d’oiseau. A l’image des neuf muses issues de la mythologie grecque, les neuf titres de l’album sont inspirants et d’une poésie troublante.
Si Sarah Amsellem était une fleur, elle serait un nénuphar, aquatique et fragile. Sa musique a la délicatesse de pétales qui ne s’ouvrent qu’auréolées de soleil et sa voix porte à la fois la langueur et l’extase d’une émotion inattendue. Lumineuse.
Dire au revoir, dire qu’on aime, revenir et aimer, soupirer ses peines et songer, voilà l’essence de l’album. Neuf titres intimes et flamboyants, tissés de ce qu’il reste, sur ceux qui restent quand tout a disparu, ourlés de solitude et de contemplation, la musique de Sarah Amsellem est un apaisement bienvenu.
A la fois délicat, sensible et romantique, l’album transporte quiconque ose s’y aventurer. Quant à Sarah Amsellem, elle a quelque chose d’ensorcelant à l’image du petit lapin blanc capable de nous entraîner dans un long voyage onirique.
Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.