Dès l’intro de ce premier album de Caesaria, j’ai su où je mettais les pieds et j’ai su que j’allais adorer y mettre plus qu’un orteil. Je me suis totalement abandonné dans ce flot de rock mâtiné d’une bonne dose d’électronique.

Je t’avais parlé du très entraînant et feel good "Arcade", dont le clip est sorti il y a peu. Force de constater que l’échantillon ne mentait pas sur la nature du reste de l’album alors à venir. L’album intitulé All we have now est sorti ce vendredi. Il est la transposition musicale de ce que pensent Théo, Thomas et Louis de ce monde qui les entoure (et nous par la même occasion).

Pour cet album, ils ont collaboré avec Mark Needham (The Killers, Imagine Dragons) Stephen Marcussen (Red Hot Chili Peppers, REM) et Christophe Pullon (1984, Electric Suicide Club). Pourtant, l’association de noms aussi prestigieux soient-ils, ne fera pas d’un album médiocre un bon album. Là, ils n’ont eu qu’à mettre en valeur, retailler peut-être, un diamant brut et décoiffant.

C’est rock, plein de fougue et pourtant électro juste ce qu’il faut pour bousculer les bases d’un rock dont ils ont voulu garder la fougue et l’essence sans forcément coller aux stéréotypes. C’est en cela que le trio strasbourgeois se distingue.

Force est de constater que les refrains donnent envie de s’époumoner et on sent bien que l’on n’aura pas fait le tour de cet album en quelques minutes et une seule écoute. C’est ça que l’on aime justement, être surpris à chaque écoute.

Le groupe est sur la route et ils se produiront à La Boule Noire, à Paris, le 29 avril (mais aussi partout en France, il suffit de suivre cela attentivement sur les différents liens que je te laisse, comme toujours).

Belle découverte à toi si tu ne connais pas et plein de plaisir à toi qui sais !