Installation-spectacle conçue et réalisée par Cécile Léna avec les voix de Thibault de Montalembert, Hélène Babu, Yilin Yang, Miglen Mirtchev, Rodolphe Martinez, Christian Loustau, Isabelle Loubère, Guy Ricard, Mélanie Hamon-Weaver, Stéphanie Moussu, Christophe Brioul et Anne-Laurence Loubignac.
Avec sa Compagnie Léna d'Azy dédiée au croisement des arts vivants, des arts plastiques et numériques et de la littérature, la scénographe Cécile Léna crée des scénographies immersives définies comme "le reflet réel et irréel de lieux imaginaires mais dans lesquels s'exerce néanmoins la fonction mnésique de manière inconsciente".
Un concept inédit pour "une expérience dramaturgique immersive et sensorielle" en solitaire avec une l'installation-spectacle dispensée dans des boîtes qui s'apparentent au théâtre miniature, qui a connu un engouement comme jouet au 19ème siècle, et, de manière contemporaine, aux boîtes-sculptures initiées dans les années 1980 par le cinéaste, photographe, peintre et sculpteur Charles Matton reconstitutives de lieux tels, entre autres, la chambres d'écrivains et l'atelier d'artistes.
Et il repose sur le croisement de deux types de fiction de surcroît customisées. D'une part, une partition dramatique mais sans la composante du théâtre vivant à défaut de représentation dispensée en direct par des acteurs sur scène en présence et à destination des spectateurs.
Et, d'autre part, une fiction radiophonique avec ses composantes sonores en sus de la voix des intervenants mais assortie d'un décor en plan fixe, le plus souvent "in door" et déserté de toute présence humaine, cependant "animé" d'un dispositif lumineux mais avec un enregistrement sonore diffusé au casque à destination d'une écoute individuelle en isoloir.
Ce qui s'avère propice à susciter tant la curiosité que l'intérêt et incite donc à découvrir la dernière proposition en date de Cécile Léna conçue avec ses collaborateurs à la création artistique (Marc Valladon), sonore (Xavier Jolly), lumière (Jean-Pascal Pracht), musicale (Christophe Menassier) et vidéo (Carl Carniato).
Intitulée "Radio Daisy", elle a été élaborée à l'occasion du centenaire de Radio Tour Eiffel (1921-1940), la première station de radio française, et invite à un voyage subjectivement romanesque imaginaire à travers un florilège d'événements et de programmes considérés sinon significatifs du moins représentatifs à travers un regard rétrospectif sur cette époque.
Elle se déploie en sept modules - six scènes, sans ordre imposé, et une escapade automobile - dont la primeur doit - bien évidemment - être laissée au spectateur curieux d'aventures artistiques singulières et enthousiaste pour vivre des expériences nouvelles. |