"When I turned twenty, I was overcome
With the thought that I might not turn twenty one
Death upon my doorstep, if I took just one more step
There'd be nothing left of me except these song
And my father told me "Noah, when you don't know where you're going
Just stand still, soon enough you will
And when all the hope and joy you feel turns into paranoia
'Cause it will, remember just stand still"
Just stand still
Just stand still, oh"
Vous connaissiez Miley ? Voilà Noah. Et si Miley devait représenter une face "lumineuse", sa sœur cadette en serait celle plus sombre. Une jeunesse sous les projecteurs (elle fait des apparitions dans les séries Hannah Montana, Hannah Montana Forever ou Doc) dans l’ombre de son père et surtout de sa sœur, quelques succès musicaux, une reconnaissance factice, beaucoup de vulgarité, des relations toxiques et une longue période de dépression et d’addiction aux anxiolytiques.
Des expériences douloureuses qui servent de trame à ce The Hardest Part et que Noah Cyrus chante avec authenticité. Le décès de sa grand-mère aura été un électrochoc salvateur et donnera une impulsion, un but, un espoir. The Hardest Part est donc un disque comme un exutoire, une façon d’accepter ses erreurs, d’affronter et d’exorciser ses démons.
Et Cyrus le fait avec d’indéniables (oui oui) qualités musicales (écriture, chant...) sur une musique aux sonorités pop, folk, country ou electronica où elle collabore avec Mike Crossey, PJ Harding ou Benjamin Gibbard (Death Cab for Cutie) avec une sensibilité, une vulnérabilité assez désarmante, une mélancolie, des fêlures qui donnent à cette musique particulièrement soignée un supplément d’âme. Parce qu’à la base rien ne nous dirigeait vers ce disque, ni le nom, à peine le contexte et que c’est la musique et les textes qui auront raison de nous.
"The hardest part of going home is facing that you’re getting older and everything you’ve ever known is over". Et si ce disque signe un accomplissement, une renaissance (même la naissance d’une artiste à part entière) au moins à quelque chose malheur est bon.