Si vous avez envie d’écouter un album qui parle d’amour avec des mots justes, le nouvel album de My Concubine est l’album qu’il vous faut. En grand romantique que je suis, je dois vous avouer que j’ai vraiment beaucoup accrocher à ce disque sur lequel, pour la première fois, Eric Falce, est seul au chant.

Et comme en plus on retrouve la géniale Brigitte Fontaine sur un des titres (une petite apparition où elle prononce un mot que je ne peux pas vous dire), mon plaisir est encore décuplé, plaisir prolongé sur les onze titres que comprend l’album. Onze titres donc qui nous parlent d’amour réussi, d’amour raté, d’amour qui s’en va, d’amour du monde, d’amour rêvé. Ici, l’amour ne se limite donc pas au plus classique, présent entre deux personnes. Il est pluriel, multiforme, contrarié ou absolu.

Musicalement, ce que nous propose My Concubine avec cet album est plutôt varié, avec la présence de nombreux cuivres, trombone et trompette notamment qui viennent parfaitement accompagner la batterie de Loic Maurin, la basse de Mathieu Denis et la guitare et les claviers de Yann Arnaud, fidèles complices d’Eric Falce.

L’album s’ouvre sur le titre "Comme elles s’en vont" qui donne son nom au disque, un titre sur les choses qui changent au fil du temps, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. De nombreux titres accrochent nos oreilles comme "Hibernation sentimentale", "Dans l’usage du monde" ou encore "Addicts à la vindicte".

C’est un album qui manie parfaitement le pop et le rock que nous propose My Concubine, porté par des textes très littéraires qui en font une des belles surprises musicales de notre automne.