Spectacle circassien conçu et mis en scène par Olivier Lépine interprété par Adam Strom, Antoine Morin, Connor Houlihan, Gaël Della-Valle, Lyne Goulet, Pauline Bonanni, Marie-Michèle Pharand et Vladimir Lissouba.
Une exposition vient de débuter dans une galerie aseptisée où les invités en tenue de soirée s'extasient sur les oeuvres présentées.
Après le triomphe de "Machine de cirque", la compagnie éponyme présente "La Galerie", son nouveau spectacle où les interprètes du précédent opus épaulent les acrobates nouveaux venus et assistent Olivier Lépine à la mise en scène.
Nouveaux venus dans la compagnie, mais pas novices pour autant car la plupart des artistes de "La Galerie" ont déjà tourné avec les plus grandes troupes de cirque contemporain : Le Cirque du Soleil, le Cirque Eloize ou Flip fabrique.
C'est dans une tonalité très différente que le spectacle démarre avec, dans un décor de galerie monochrome, des visiteurs en costumes qui présentent un étonnant prologue très chorégraphié, proche de la danse contemporaine.
Très vite, dans un mouvement ininterrompu et un rythme soutenu, les figures deviennent de plus en plus acrobatiques et périlleuses. On retrouve l'humour et le petit grain de folie de "Machine de cirque". Ici c'est la pétillante québéquoise Marie-Michèle Pharand qui incarne une espiègle adoratrice de pop corn et propose des intermèdes désopilants et tendres.
Mais tous ont leur mot à dire pour l'humour et sous la houlette d'une meneuse exubérante et cocasse : la musicienne Lyne Goulet qui les accompagne de façon magistrale que ce soit aux instruments (saxophone, trompette, clarinette...) ou au chant, tous les acrobates (Pauline Bonanni, Gaël Della-Valle, Connor Houlihan, Vladimir Lissouba, Antoine Morin, Marie-Michèle Pharand et Adam Strom) prennent part au délire qui s'installe progressivement.
D'équilibres improbables en jongleries magnifiques, les interprètes éblouissent de leur polyvalence, de leur énergie aussi et le collectif sert avec générosité le propos de "La Galerie" qui, même s'il se moque gentiment du commerce de l'art (hilarante scène d'enchères) et du snobisme lié à la peinture contemporaine, rend à l'art et à la création un hommage époustouflant de beauté et de talent.
Exceptionnel et magique ! |