"Ces compositions sont faites pour évoluer dans le temps, c’est une des choses incroyables du jazz, c’est une musique en mouvement, et les morceaux même les plus écrits doivent continuer d’être l’objet de surprise et offrir ces plages de liberté.s"
Cet album de la violoniste Alba Obert a beau être son premier disque, il possède déjà de nombreuses qualités mélodiques, et offre un panel d’univers personnels et affirmés. Singuliers même quand elle marie à son violon son chant presque aérien.
Il y a dans ce Kaléidoscope, qui porte plutôt bien son nom, quelque chose de foncièrement mélodique, une poésie, un mélange de jazz "fusion", de rock, de musique "classique", de musique traditionnelle des Balkans, des réminiscences des années 70, des teintes progressives.
Aidée par Nicolas Fleury à la basse, Léo Tochon à la batterie, Gaspard Berton au piano et Martin Ferreyros à la guitare électrique, elle ose beaucoup. Elle s’inspire de sa vie, de ses rencontres musicales, de ses souvenirs, de ses influences (de Shakti à Radiohead en passant par Michael Brecker ou Chostakovitch, etc.) et ne se refuse pas grand-chose (mélodiquement, rythmiquement, dans le lyrisme, les dynamiques et les nuances, dans les couleurs et les émotions, le mélange des genres). Et cela fonctionne musicalement pas mal.
Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.