Depuis maintenant 20 ans et une déjà belle discographie, Fred Pallem avec son Sacre du Tympan a construit un ensemble, un univers singulier (à notre avis unique). Les souvenirs émus de l’écoute du premier disque à sa sortie porté par les compositions déjà affirmées de Pallem et les musiciens l’entourant : déjà un casting de rêve : Médéric Collignon, Fabrice Martinez, Rémi Sciuto, Daniel Zimmerman, Fred Gastard, etc...
Ce X, pour dixième, en est la suite logique. Logique dans le sens qu’il est dans une continuité et n’occasionnera pas de surprise, mais encore beaucoup de plaisir. Et plaisir et gourmandise pourraient être les termes fils rouges de ce disque. Un disque clairement lumineux, dionysiaque. Orgiaque même avec plus d’une vingtaine d’excellents musiciens (Fred Pallem à la direction, à la basse... Remi Sciuto aux saxophones et flutes, Daniel Zimmerman au trombone, Sylvain Bardiau à la trompette et au bugle, Guillaume Magne aux guitares, une belle section de cordes…) parce que pour que cela fonctionne, outre une écriture, il faut des musiciens qui puissent la mettre en orbite.
En parlant d’écriture, elle est à la fois savante et populaire, très ligne claire. Elle possède toujours un côté tres évocateur, des atmosphères, des mélodies très cinématographiques (axe François De Roubaix, Michel Magne, Ennio Morricone, John Barry, Georges Delerue, Lalo Schifrin). Elle est foisonnante donc, cela jaillit de partout mais avec un son tout en rondeur éclatante, Pallem s’est une nouvelle fois clairement amusé avec les lignes mélodiques, les arrangements (toujours d’une rare cohérence) les combinaisons de timbres et la palette sonore de son orchestre. Il donne sa place à tous les musiciens.
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