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Musée de l'Histoire de l'Immigration  (Paris)  Du 27 septembre 2022 au 22 janvier 2023

Le Musée de l'Histoire de l'Immigration présente l'exposition "Paris et nulle part ailleurs" qui croise l'histoire de l’immigration et l'histoire de l’art à partir des oeuvres de 24 artistes étrangers qui, entre 1945 et 1972, sont venus travailler à Paris et pour la plupart s'y installer définitivement.

La sélection a été opérée par le commissaire Jean-Paul Ameline, conservateur du patrimoine qui fut en charge du service des Collections modernes au MNAM jusqu’en 2013.

Et il a opté pour une présentation non chronologique ou stylistique mais en sections thématiques afférentes aux enjeux migratoires (Exils volontaires - Hybridations- L’Opacité du monde - Un langage universel) assurée de manière didactique avec des focus biographiques étayés par des documents d'archives retraçant le parcours et les motivations des artistes.

1945-1972 - L'art migre à Paris et nulle part ailleurs

Le choix par le commissaire de ce créneau chronologique ne s'avère pas subjectif mais étayé par la réalité historique.

A la fin de la Seconde guerre, Paris connaît un renouveau de vitalité artistique qui l'érige en carrefour culturel attractif pour des artistes étrangers déjà aguerris ou émergents en quête de notoriété ou de formation en raison d'un important réseau d'académies privées dirigées par des artistes reconnus, de salons indépendants et expositions officielles et de critiques et de galeries d'art soutenant les nouvelles expressions artistiques.

Un renouveau largement soutenu par une volonté politique dont Jean-Paul Ameline décèle toutefois l'opportunisme politique, celui de s'inscrire dans une mondialisation concurrentielle, et le paradoxe par son caractère nationaliste qui a longtemps invisibiliser le rôle des artistes étrangers ainsi avec la Biennale de Paris initiée en 1959 par André Malraux.

Wilfredo Lam ("Femme" - "Maternité IV" - "A la fin de la nuit" - "Grande composition") - Shaffic Aboud ("L'adieu de février" - "A l'atelier" - "Saions II") - Ahmed Cherkaoui ("Le Couronnement" - "Les Rêves de la princesse" - "Menace de fleur"- "Talisman II") - Victor Vasarely ("Grand Iboya MC174") - Iba N’Diaye ("Les anciens nous regardent" - "Scène de marché")

Et 1972, avec l'échec de l'exposition "72/72 - Douze ans d'art contemporain" au Grand Palais qui constituait la première grande reconnaissance institutionnelle de l'importance des artistes étrangers sur la scène artistique française et l'arrivée des nouvelles avant-gardes tels le minimalisme et l'art conceptuel dont Paris n'est pas l'épicentre ni comme capitale de l'art contemporain ni comme lieu d'immigration artistique.

Jean-Paul Ameline a distingué 24 artistes tant pour la typicité de leur aventure individuelle que pour leur stature internationale, même si le nom de certains est moins connu du grand public, et leurs expérimentations esthétiques inscrites dans les mouvements artistiques de cette période qui, de plus illustrent tant leur processus créatif que les influences et stimulation résultant de la confrontation hors du sol natal.

Eduardo Arroyo ("Réflexions sur l'exil : Irun-Hendaye") - Alicia Penalba ("Ancêtre papillon" - "Hommage à Cesar Vallejo" - "Alada")

 La déambulation proposée permet également de feuilleter l'album de l'Histoire de l'Art depuis les avatars de l'Ecole de Paris dont le mouvement de la Jeune Peinture initié par les peintres qui optent pour un expressionnisme à la française

Et la Nouvelle Ecole de Paris intégrant les tendances figuratives réalistes et les expressions picturales abstraites pour donner leur vision de la modernité avec Maria Helena Vieira da Silva, Alicia Penalba, Ahmed Cherkaoui, l'abstraction lyrique de Zao Wou-Ki, Iba N’Diaye et Shafic Abboud et l'expressionnisme abstrait avec Joan Mitchell et Judit Reigl.

Dado ("L'Architecte") - Zao Wou-ki ("En mémoire de May") - Dado ("Les Limbes" - "La maison à Hérouval")

 Supplantée au début des années 1960 avec les mouvements de la Figuration narrative, mouvement que connaît bien Jean-Paul Ameline pour avoir assuré le commissariat de l'exposition "Figuration narrative - Paris 1960-1972" au Grand Palais en 2008 avec Hervé Télémaque, Erro et Eduardo Arroyo.

Milva Maglione ("Autoportrait" - "Rue Rambuteau" - Dédicacé à L.") - Daniel Spoerri ("Marché aux puces" - "La pharmacie bretonne")

Puis de 1964-1972, avec l'orientation figurative chargée d'engagement idéologique politique ou social, période dont donnait acte l'exposition "Le monde en question ou 26 peintres de contestation" au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris en 1967 sur les sujets de la torture et de l'oppression comme la critique de la société de consommation.

Eduardo Arroyo ("Velasquez mon père" - "Robinson Crusoé" - "El caballero espanol" ) - Télémaque ("Petit célibataire un peu nègre et assez joyeux" - "Banania III") - Antonio Segui ("Cuando te vuelvo a ver" - "Paris Journal")

Et, pour raconter le monde, le Nouveau Réalisme qui a fait l'objet de l'exposition éponyme au Grand Palais en 2007 qui prônaient une rupture avec l'art de la contemplation au profit d'un art en prise directe avec le réel avec Daniel Spoerri et Dado. Milvia Maglione, Tetsumi Kudo, Antonio Segui, Erró et Roberto Matta,


Erro (assemblage de collages et illustrations - "Auto-transformateur des generations") - Tetsumi Kudo (Your Portrait-Chrysalis in the Cocoon" - "Ames d’artistes d’avant-garde" - "Portrait de l'artiste"

La monstration se clôt avec l’art optique et cinétique dont l'officialisation parisienne a lieu avec avec l’exposition "Le Mouvement" à la Galerie Denise René en 1955

Vera Molnar ("3ème étude pour Effet esthétique de l'inversion des fonctions par la fluctuation de l'attention" - "Lettres à ma mère") - Jesus Rafael Soto ("Penetrable blanco y amarillo") - Vera Molnar ("M comme Malevtch" -"10 carrés vert fluo coupés en 2")

avec les oeuvres de Victor Vasarely, Véra Molnar, Julio Le Parc, Jesús Rafael Soto, Carlos Cruz-Diez et les barres de bois coloré d'André Cadere.

Carlos Cruz-Diaz ("Labyrnthe de transchromie") - Julio Le Parc ("Surface couleur, Ondes 140") - Victor Vasarely ("Arny")

En préambule à la visite :

à consulter le mini site didactique de l'exposition
à voir en en vidéo la présentation de l'exposition par le commissaire

 
En savoir plus :

Le site officiel du Musée de l'Histoire de l'Immigration

Crédits photos : © MM
avec l'aimable autorisation de du Musée de l'Histoire de l'Immigration


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