Un orgue Hammond à l’ancienne, les guitares vrombissent et la machine est lancée. Ça sent bon les années 70. Une pochette tout droit sortie de la sainte décennie (qui vit la naissance de votre serviteur), une musique que n’aurait pas reniée les grandes figures de l’époque (j’ai de suite pensé au Creedence Clearwater Revival), un look impeccable. Komodrag and The Mounodor a dû emprunter la DeLorean. Je ne vois que cela !

J'ai adoré le titre "Marie-France", ainsi que le clip de "It could be You". Je me faisais une joie d’écouter l’album, enfin ! Sans une petite appréhension (je dis ça pour le suspens en fait) : et si tout n’était pas à niveau ? J’avais raison, tout est au-dessus !

C’est puissant et la touche homemade grâce à l’enregistrement dans le studio TAF Panoramix du bassiste et chanteur y est pour beaucoup. Et aussi sûrement parce qu’ils ont enregistré disent-ils, en Terre Sainte Finistérienne.

L’histoire du groupe joue de la légende : c’est la rencontre de deux groupes : Moundrag (dont nous avions parlé) et de Komodor en 2019 pour une jam. Un pari est lancé au programmateur des Trans Musicales de Rennes, ils affirment qu’ils auront un répertoire de prêt pour décembre. Résultat : un concert mythique. Komodrag and The Mounodor voit le jour. Ils partent pour 30 dates en France et en Espagne.

Green Fields of Armorica, tel est le nom de ce bijou de pure rock psyché. Je suis à la fête à chaque titre, qu’il soit dans la veine classique ou que ce soit des balades. En même temps, comment être à côté de la plaque avec deux batteries, trois guitares, un orgue Hammond et bien sûr une basse ? Les septs musiciens s’éclatent, quatre d’entre eux se partagent le chant et on sent cette énergie brute. Ils ont fait appel à deux chanteuses, Claudia Gonzales (Cachemira) et Maëlle Puligny (Modulator II) pour embellir le chant.

Ils seront sur scène le 28 octobre à Douarnenez et le 16 novembre à la Maroquinerie à Paris pour les release party. Et crois-moi, ça va être puissant comme rarement.