J’ai découvert en 2019 une auteure nigériane de talent grâce à Marie-Laure qui m’avait proposé de découvrir son ouvrage paru chez Delcourt Littérature. Avec Ma sœur, serial killeuse, je faisais connaissance avec une nouvelle plume nigériane, autour d’un roman insolite, drôle et captivant.
L’arrivée d’un nouvel ouvrage de cette auteure en devenir ne pouvait donc pas m’échapper et je me suis donc lancé dans la lecture de L'une ou l’autre, publié aux éditions La Croisée. Avec cet ouvrage, on retrouve avec grand plaisir le style vif de l’auteure nigériane, ici dans un roman court (environ 140 pages) qui se lit d’une traite, pour moi le temps d’un début d’après-midi au chaud dans mon canapé.
L’histoire se déroule à Lagos, durant la pandémie de 2020. Un jeune homme se trouve confiné avec un bébé et deux femmes qui clament chacune être la mère du petit. En l’absence du père, l’homme va tenter seul d’éclaircir la situation. Mais les deux femmes tiennent bon, et des détails étranges viennent semer le trouble...
On sait tous que le confinement lié à la pandémie de COVID a pu causer de nombreuses situations cocasses aux quatre coins du monde, même au fin fond d’une baraque délabrée du Nigéria. L’auteure nigériane a su en profiter pour nous offrir cet ouvrage qui, selon moi, est un ton en dessous du précédent. L’originalité du sujet est bien présente, autour de ces deux femmes en recherche de maternité, dans ce huis clos qui manque à mon goût de relief malgré une fin originale.
On retrouve quand même l’écriture maîtrisée de l’auteure, tout comme son humour grinçant, ce qui permet rendre intéressant ce livre sans qu’il soit totalement passionnant. On espère revoir rapidement Oyinkan Braithwaite avec un nouveau roman pour retrouver le plaisir pris avec Ma sœur, serial Killeuse. |