C’est l’été (si si crois-moi, c’est l’été). Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes (bon là, il faut y mettre du tiens) et Villagers a sorti son album au mois de mai et je n’en parle que maintenant. Tu ne vois pas le rapport ? Pas grave (moi non plus mais je n’avais pas d’idées mais ne dis rien, ça passe inaperçu pour le moment).

J’avais présenté le clip du premier single, éponyme, quand il est sorti en janvier et j’avais particulièrement été touché par ce titre. L’album est enfin sorti et je dois avouer que dans son intégralité, il est en parfaite adéquation avec ce premier titre. Tout est fin, les mélodies voluptueuses et Conor O’Brien propose des arrangements subtils. Les paroles abordent les peurs, les rêves et les espoirs de l’auteur dans une poésie captivante.

Pour O’Brien, bien avant le confinement, il lui apparaissait comme une évidence qu’il devait écrire et composer seul pour ce nouvel opus. Il en dit d’ailleurs : "Selon moi, That Golden Time porte en lui une voix internalisée, au point que j'ai presque trouvé impossible de laisser qui que ce soit d'autre y entrer", dit-il. "C'est probablement l'album le plus vulnérable que j'ai réalisé. J'ai joué et enregistré le tout dans mon appartement, et seulement vers la fin du processus, j'ai invité des gens".

Toujours est-il que c’est beau, excessivement beau, et tu sais mon appétence pour les tempo endiablés et pourtant là, j’ai juste envie de m’asseoir, de regarder le monde qui m’entoure (enfin la partie la plus belle) et d'écouter cet album, encore et toujours. No Drama plaide-t-il et je suis entièrement d’accord avec cette idée.