S’il y a bien une chose que j’aime avec les artistes, c’est quand ils me surprennent, me déstabilisent et attise ma curiosité. Clemix y est parvenu avec Endorphine, son album qui vient de sortir chez La Couveuse.
C’est le premier album de la productrice, compositrice, chanteuse et pianiste belge. On y est promené entre un univers tantôt joyeux, qui propose des titres hip-hop, et d’autres bien plus mélancoliques.
Clemix a composé cet album entre Bruxelles et un village des Ardennes belges. Ce qui explique que l’on passe de titres trépidants, comme "La vie en ville", à l’image du titre éponyme et des titres beaux et doux comme le magnifique et émouvant "Sous les Fleurs du jardin". C’est là juste avec ces deux titres que l'on peut mesurer l'étendue du talent de Clemix.
L’artiste est seule productrice et compositrice aux manettes de son projet. Pour autant, si elle garde la maîtrise totale sur son art, elle s’est entourée de Jean Vanesse du Green House Studio qui réalise les mixages et finalise avec elle le travail de productions additionnelles. Elle ouvre aussi son univers à d’autres instrumentistes comme des cuivres (d’Augustin Pitrebois, Constant Sajaloli ou Emma Duret) que l’on retrouve sur "Acapulco", "Sous les fleurs du jardin" ou de la contrebasse (d’Augustin Pitrebois encore) sur "Tamara" et qui illustrent dit-elle son amour du jazz et son passé de saxophoniste. Puisque je vous dis qu’elle est talentueuse !
Elle aborde des thèmes aussi variés que l’amour, celui qui ne vient pas, celui qui part, parle de la mort, de jazz et j’en passe.
L’ancienne DJ propose bien sûr une version vinyle, distribuée en France et au Benelux.
Si tu aimes la musique et la chanson francophone, les paroles qui ont du sens, qui te feront autant sourire que t’émouvoir, voire même faire naître une petite larme au coin de l'œil, alors tu es tombé sur le bon album d’une artiste pleine d’un avenir brillant.