On ne dirait pas comme ça à la première écoute que Garciaphone soit né en Auvergne. On le situerait plutôt dans un pays anglo-saxon.
C’est Olivier Perez, batteur de formation, qui a composé les premiers titres à Mexico, qui crée Garciaphone, alors qu’il réside à Oslo. On sent déjà le globetrotter. Garciaphone devient un trio qui comprend alors Matthieu Lopez à la guitare et la basse et Raphaël Brou à la batterie.
C’est une pop folk délicate que nous propose Garciaphone qui rassemble autour du Clermontois : Zacharie Boisseau aux claviers et à la cithare, Clément Chevrier à la basse, Mocke à la guitare et au bouzouki et Clément Bongiraud au violoncelle.
Tu l’auras compris, en découvrant les instruments nous allons être dépaysés et nous allons voyager. Et en effet, les 10 titres de Ghost Fire nous transportent. C'est une bulle de douceur, un nid doux et soyeux dans lequel nous avons envie de rester, bien au chaud, tandis que l’hiver prend ses aises avec nous. Et la pochette est au diapason.
Je suis tombé sous le charme des titres, de la voix d’Olivier et de la beauté des titres. Un album feelgood comme on dit mais aussi et surtout réconfortant et splendide que nous propose Garciaphone.
Décidémment ce mois de janvier est bien triste pour la culture. Marianne Faithfull a tiré sa révérence et c'est encore un peu de tristesse qui s'ajoute à celle plus globale d'un monde tordu. Il reste la culture pour se changer les lidées. Retrouvez-nous aussi sur nos réseaux sociaux !