Jeudi 21 septembre, 10ème édition des Inrocks Indie Club. Miam.
Pour son grand rendez-vous de la rentrée, les Inrocks nous ont concocté une soirée de 3 concerts parfaitement éclectiques. Re-miam.
20h pétantes, les français de Diving With Andy arrivent sur scène.
Entourée des deux guitaristes, Rémy Galichet et Julien Perraudeau, la charmante chanteuse Juliette Paquereau (également auteur), nous dévoile son joli timbre de voix. On pense à Cat Power, Suzanne Vega…
Avant son 2ème titre, "Manderley", Juliette parle, fluette et timide : "Bonsoir, nous sommes Diving with Andy et on a même pas peur…". Même pas vrai ! Quoiqu’il en soit, la salle réagit… elle réagit même très bien. Chaque morceau qui débute est accompagné des "whouhou" de fans (ou de potes) déjà conquis. Bref, un très bon songwriting, de belles histoires joliment accompagnées.
Un moment simple, beau et frais… comme les français savent désormais très bien le faire…
Suivent les anglais de Battle (à ne pas confondre avec Battles, groupe post-rock qui a fait ses preuves au dernier festival Sous la Plage en juillet dernier).
Battle donc, arrive sur scène. Un look, un style musical qui nous rappellent étrangement un autre groupe… Bloc Party… mais sans LE tube malheureusement. Le quartet se démène pourtant. De l’énergie, ils en ont avec "Demons" et "North Sea". Ils savent aussi varier les plaisirs et nous apportent un peu de douceur, avec "Tendency" et "Wicked Owl", quand le chanteur Jason Bavanandan, laisse sa guitare au profit du clavier.
Battle nous a fait passé un bon moment. Le gros single, on le sait, on le sent, n’est plus très loin. A suivre…
La musique d’ambiance joue toujours, pourtant un groupe de fans (anglais) amassé devant la scène scande "Zoo Time, Zoo Time" avec beaucoup de conviction.
Les très attendus Mystery Jet arrivent enfin.
Il y a quelque chose de spécial, d’original chez eux. Le chanteur, Blaine Harrison, cheveux hirsutes, s’installe devant son micro (of course) mais aussi devant un assemblage de percussions et d’un clavier à effets de sons bizarres. Celui qui semble être son père (même nom : Henry Harrison + tête blanche) se cale devant son clavier, le guitariste Williams Rees et son complice à la basse Kai Fish prennent place et enfin le batteur Kapil Trivedi.
Et paf, ça commence. L’originalité que ce quintet dégage à première vue se confirme dans leur musique. On pourrait faire un parallèle avec Animal Collective, mais adoucit par une influence brit pop (Mystery Jet sont anglais alors bon forcément…). "Elizabeth", un nouveau morceau, "You can’t fool me Dennis" complètement tubesque, "Diamonds in the dark" ravissent la salle (mi tou).
C’est l’heure du rappel. "Zoo Time Zoo Time", les fans recommencent, normal. C’est d’abord "On my feet" qui sera joué pour finir en apothéose avec "Zoo Time". La salle sue, la salle bouge.
C’était ‘achament chouette. On reviendra, ça c’est sûr. |