Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce The White Stripes
Elephant  (XL Recording / Beggars)  janvier 2004

Chef de file incontestable du mouvement rock revival actuel, les White Stripes ont explosé à la face du monde après plus de trois ans d’anonymat – et deux albums, comme Blur en son temps – avec l’affolant "White Blood Cells" porté par une hype NMEsque sans précédent à la suite de celle des Strokes.

Pour ce quatrième album, Elephant, enregistré à Londres, plus question de compter sur l’effet de surprise pour espérer faire des émules. A mesure que le temps passe depuis leur phénoménal premier essai discographique en 1999, le duo de Detroit s’éloigne du garage-blues basique : passages de clavier sur "De Stijl" ou ambiances apaisées sur "White Blood Cells" prouvant au passage les talents croissants de compositeur et d’arrangeur de Jack White.

Pour ne pas faillir à cette évolution et faire taire les détracteurs du groupe – fans de Yes devant l’éternel pour qui une chanson en deux accords à la guitare ne saurait s’envisager –, le nouveau simple du groupe (qui ouvre l’album : "Seven Nation Army") est bâti sur une entêtante ligne de basse.

Quelque peu dérouté, l’auditeur revient en terrain connu quatre minutes plus tard avec un "Black Math (le titre le plus perforant du disque), dans la plus pure tradition du groupe de Detroit. Sur les cinq morceaux suivants, l’intensité musicale retombe un peu au profit de titres plus calmes proches de l’esprit du disque précédent si ce n’est "There’s No Home For You Here" et surtout le magnifique "In The Cold Cold Night" susurrée par Meg (le plus beau titre de l’album).

Habitué – surtout au début – à des titres quasi-wiresque dans la durée, le groupe se hasarde ensuite avec brio au format long : "Ball And Biscuit", sorte de blues torturé s’étirant sur plus de sept minutes durant lesquelles plane l’ombre de Son House. Vient après "The Hardest Button To Button" et son riff lourd, écrasant…. un énorme tube en devenir.

Le dernier quart semble être directement tiré de leur album éponyme tant ne subsistent que l’urgence et la violence ("Hypnotise" ou "Girl You Have No Faith With Medi") qui faisaient auparavant la marque de fabrique du groupe. Dans le même esprit – mais dans un style différent (Blind Willie McTell au hasard) –, le dernier titre "It’s True That We Love One Ano", chanté en duo entre Jack et Meg, apporte la cerise sur le gâteau.

Au final, le duo de Detroit a fait plus que transformer l’essai avec cet "Elephant", peut-être pas son disque le plus jubilatoire, mais incontestablement sa plus grande réussite… tout en gardant des paroles très primesautières et un jeu de batterie des plus simpliste …. la classe

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Get behind me Satan de The White Stripes
The White Stripes en concert à l'Olympia (22 mai 2003)
The White Stripes en concert au Zenith (1er février 2004)
The White Stripes en concert au Festival Rock en Seine 2004
The White Stripes en concert au Festival Primavera Sound 2007 (jeudi)


Barbel         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco

• Edition du 2024-04-14 :
Burning Heads - Embers Of Protest
Waxahatchee - Tigers Blood
Bertrand Betsch - Kit de survie en milieu hostile
Nikita Mndoyants - Prokofiev
Patrick Langot, Alexis Cardenas, Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandler - Alas
Jessica Martin Maresco, Ensemble Op.Cit & Guillaume Bourgogne - Arnold Schönberg : Pierrot Lunaire
Thomas de Pourquery - Let the monster fall
Chaton Laveur - Etat Sauvage
Cyrille Dubois & Tristan Raës - Louis Beydts : Mélodies & Songs
Madame Robert - C'est pas Blanche-Neige ni Cendrillon
Chu Chi Cha - Sin Miedo
The Black Enderkid - Symptom Of Decline
Michelle David & the True Tones - Brothers and Sisters
Wizard - Not Good Enough

• Edition du 2024-04-07 :
Partie - Théâtre Silvia Monfort
La Mare Aux Grenouilles #83 - Talk Show Culturel
Dal Sasso Big Band - Le Carnajazz des animaux
Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce - Eden Beach Club
PALES - Sweet Needles - Soviet Suprem - Mazingo - Ni Vus Ni Connus
Lucie Folch - Ailleurs
Down To The Wire - Deep In Denial
Palace - Ultrasound
Terestesa - Bella Faccia
Sophie Cantier - Songez
 

• Archives :
Keigo Mukawa - Maurice Ravel : Complete works for solo piano
Lisatyd - Fishtalk - Ni Vus Ni Connus
Vanessa Philippe - L'amour c'est chiant
Mohamed Najem - Jaffa Blossom
Frustration - Our Decisions
CXK - Castèls dins la luna
Dynamite Shakers - Don't Be Boring
Johnnie Carwash - No Friends No Pain
Esparto - Nous célébrer
Michel Portal & Michel Dalberto - Berg, Brahms, Schumann, Poulenc
Louise Jallu - Jeu
Camille Bénâtre - Dommage
La Mare Aux Grenouilles #82 - Talk Show Culturel
CocoRosie - Elevator Angels EP
Bad Juice - Watertank - Intrusive Thoughts - The Darts - Mélys - Ni Vus Ni Connus
Judas Priest - Invincible Shield
Ecr.Linf - Belluaires
Iamverydumb - Queenside Castle
Karkara - All is Dust
Jean-Marc Millière / Sonic Winter - Five to the Floor
Claude Tchamitchian Trio - Naïri
Tangomotán - Motán
Junon - Dragging Bodies to the Fall
Chester Remington - Almost Dead
Les Diggers - Atmosphérique
Tara - Sekoya
Nicolas Jules - Ravage Club - Nouriture - Les Tambours du Bronx - Heeka - Ni Vus Ni Connus
La Mare Aux Grenouilles #81 - Talk Show Culturel
Sprints - Letter to Self
Laetitia Sadier - Rooting For Love
- les derniers albums (7489)
- les derniers articles (354)
- les derniers concerts (2393)
- les derniers expos (5)
- les derniers films (20)
- les derniers interviews (1131)
- les derniers livres (8)
- les derniers oldies (20)
- les derniers spectacles (9)
           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=