L’emballage n’est pas très attractif (voir carrément laid) mais le contenu est aérien. Débarqué de nulle part, en provenance du milieu des années 80, Sally Shapiro demeure un vrai mystère, une sorte d’OVNI musical, dont l’inventivité et la timidité se retrouve dans chaque note de son Disco Romance, premier album de la suédoise.
Inspiré par l’italo disco, remarquée grâce à son premier single "I’ll Be Your Side" et poussée par le site web Pitchforkmedia, Sally Shapiro distille un son aérien avec sa voix d’ange durant neuf titres, dont plusieurs déjà sortis en format single, qui ont fait tomber sous le charme des dizaines de producteurs, dont Johan Agebjorn et Wolfram "marfloW" Eckert, directeur du label Diskokaine.
Un petit rien de Belle and Sebastian dans la musique de Sally Shapiro, qui rend hommage à la pop à travers une reprise de "Anorak Christmas" de ses compatriotes Nixon.
Timide (elle refuse de tourner une vidéo, de se laisser prendre en photo par quelqu’un qu’elle ne connaît pas bien, ne veut pas faire de scène) et mystérieuse (même ses producteurs ne l’ont jamais entendu chanter live), Sally Shapiro cache un secret qui en ferait rêver plus d’un : elle a la clé d’une parfaite pop teintée d’électronique, musique innocente et douce.
Et c’est une des rares à l’avoir ! Il suffit d’écouter son Disco Romance pour comprendre. |