Entrée en scène d’Helena… dans le noir. Là débute le "Tourbillon de la vie", dans le noir toujours… comme pour nous laisser imaginer ce qui va arriver. Cette mise en bouche me permet de tester la saveur de sa voix sucrée. Je l’écoute comme j’aurais découvert un met encore inconnu. Intriguée, curieuse, quoiqu’un un peu méfiante.
Un soupçon de lumière et la chanteuse apparaît.
Chanson après chanson, la lumière oscillant entre teintes rouges et blanches, ce met inconnu commence à distiller ses saveurs. Des notes tantôt acides et fraîches, mais pas assez à mon goût, j’aime quand ça pique un peu ; et tantôt douces et chaudes, mais presque trop sucrées. Je me dis que ce doit être ça la recette Rezvani, la Fraise-Vanille.
La fraise : présente ce soir par (trop) petites pointes. La clarinette et les notes piquées du piano ont tout de même su assaisonner ce plat, accompagné par le velours rouge fruité de la scène.
La vanille. La saveur omniprésente, confortée par la guitare, renforcée par la basse et la batterie, mais surtout portée par une voix chaude.
Les deux ingrédients sont bien là, mais les proportions ne sont toutefois pas à mon goût.
Le met jusqu’alors inconnu a maintenant alimenté mon corps. J’aime la vanille, mais juste un peu car en trop grosse quantité, elle finit par écœurer. J’aime aussi la fraise, mais j’aurais voulu en croquer de plus gros morceaux. |