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Comme un manouche sans guitare  (ULM)  octobre 2007

La sortie du premier album dudit Dutronc n’a pas manqué de faire grand bruit dans le Landerneau musical.Pas de quoi s’en étonner, le risque était faible, en lançant un tel nom dans la mare, de se voir confronté à une indifférence générale.

Thomas Dutronc n’a pas cherché à se cacher derrière un pseudo, une initiale ou un autre nom comme avant lui M, les fils Souchon et Voulzy (Les Cherche-Midi). Non lui, à l’instar d’un David Hallyday (qui aurait peut être d’ailleurs mieux fait de se la jouer plus discret…) a préféré afficher d’emblée la couleur, ce dès la pochette de l’album plus convaincante encore que n’importe quel test de paternité positif.

En même temps, quand "fils de" vaut pour "de Jacques Dutronc" (et accessoirement de Françoise Hardy), le risque pris n’était pas trop élevé. Au vu de cette filiation flatteuse, on se serait même aventuré à parier, avant même d’ouvrir ce disque, sur un gage certain de qualité.

Alors qu’en est-il ? Le Dutronc nouveau sera-t-il lui aussi promis à une discrète, mais solide carrière ponctuée de tubes qui seront encore de la play-list de tous les karaokés de ces trente prochaines années ?

Bien qu’il puisse revendiquer sans contestation possible l’héritage vocal de son père (même nonchalance, même flegme affiché), rien n’est moins sûr. D’autant qu’il est aujourd’hui particulièrement difficile de parier sur la longévité des jeunes artistes français, tant ceux-ci sont légions à faire des apparitions (et disparitions) à la chaîne depuis quelques années.

Pourtant il serait trop facile de cataloguer Thomas Dutronc d’énième nouveau venu sur la jeune scène française. Car le gitan Thomas explore, voyage, ne tient pas en place et ne se limite surtout pas à un seul style. Non, ce Comme un manouche sans guitare est un joyeux patchwork des genres un peu inclassable.

Une chose ne fait néanmoins pas de doutes, le petiot a certainement été plus largement influencé par un Django que par un Delerm ou un Fersen (normal en même temps, il est plutôt de la génération de ces derniers). Et si le jazz manouche ne constitue pas l’unique tonalité de cet album, la guitare si typique du genre est néanmoins fort présente et confirme ce que l’on savait déjà du Dutronc junior avant même qu’il ne s’essaie à un micro : le garçon possède un talent rare au bout des doigts (il a notamment fait ses preuves auparavant au sein du Gispy Project).

Outre le jazz manouche, on trouve aussi sur cet album des titres résonnant du swing jazzy du Paris d’après-guerre, ("China boy" et "September song", hommages directs au maître Reinardht), des morceaux instrumentaux qui nous font voyager à l’est ("Veish no drom"), des rythmes bossa ("Nasdaq"), ou encore des balades telles "Viens dans mon île" qui rappelle un peu l’univers cotonneux du "Jardin d’hiver" d’Henri Salvador ou "Solitaire" , le doux duo entre pop et chanson avec Marie Modiano ("fille de" l’écrivain Patrick Modiano !).

Bien sûr on retiendra aussi et surtout de cet album le cynisme et l’humour de Thomas Dutronc (ce qui là encore n’est pas sans rappeler les qualités du papa). Ainsi de sa déclaration d’haine/amour à Paris ("J’aime plus Paris"), retour de bâton évident aux amours déclarés de son père pour la capitale de l’époque, ou du particulièrement immoral mais ô combien réaliste "NASDAQ", ou encore du loufoque "Les frites bordel", chanson a priori normale commençant telle une gentille parodie de "l’ été indien" de Joe Dassin, voix parlée et chœurs roucoulants à la clé, pour s’achever sans aucune suite logique en une véritable ode hurlée aux "bon gros steak/frites et aux graisses saturées !!!" .

Oh ouiiiiii Thomas, des frites !!!!!


 

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