Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce The White Stripes
Olympia  (Paris)  22 mai 2003

Après avoir publié le meilleur disque rock de ce début d’année, la venue des White Stripes à Paris constituait l’événement musical de cette 21ème semaine de 2003 (pourtant très consistante avec Blur, Neil Young, Bruce Springsteen, Cat Power…), voire du mois de mai, voire plus encore … surtout après le minimum syndical offert aux Festins d’Aden l’an passé.

Il sera impossible de se prononcer sur la première première partie à savoir Whirlwind Heat – également originaire de Detroit – : il n’est en effet pas toujours facile de s’extirper du bureau pour être présent dès 19h boulevard des Capucines. Disons simplement, que les échos étaient meilleurs que ceux de l’Elysée Montmartre ce qui n’est certes pas difficile vu la piètre prestation alors offerte (verdict définitif une fois leur album paru).

The Kills devaient également se charger d’ouvrir pour cette date du duo de Detroit, mais les londoniens ont préféré voler de leurs propres ailes à la Cigale début juin. Voilà donc pourquoi, il nous fut imposé Peaches, cette jeune femme d’allure assez masculine, assez laide aussi, courtement et mal vêtue : "Je suis la pêche", déclare-t-elle en français lors de son entrée. Visuellement ignoble et profondément ridicule (surtout lorsque la belle est rejointe par ses deux acolytes dans le même apparat), le show est musicalement d’une faiblesse rarement atteinte, sorte de disco-electro-punk bancal et sans intérêt, frisant le play-back. Espérons au moins que ce spectacle affligeant ait évité à certains un peep-show.

Gonzales ! Il n’est pas encore trop tard, reviens à la raison ! Une grosse demi-heure ne fut pas de trop pour s’en remettre. Tout comme à la Cigale pour le festival des Inrocks en 2001, le rideau n’est pas encore ouvert que les faux frère et sœur de Detroit ont déjà attaqué "The Big Three Killed My Baby" . Et le groupe d’enchaîner sur "Dead Leaves In The Dirty Ground" , un de leur plus vieux morceaux pourtant présent sur "White Blood Cells" .

Dans la foulée, le duo joue un premier extrait du réjouissant Elephant , à savoir "Blackmath" et son riff percutant, dans une version au tempo sur-accéléré. Il est d’ailleurs assez cocasse de constater que le combo semble avoir fait certaines concessions vestimentaires, Jack White étant maintenant habillé en rouge et noir. Après "I Think I Smell A Rat" , le groupe se lance dans sa traditionnelle relecture du tube de Dolly Parton, "Jolene" récemment interprétée pour la télévision US.

Pour la suite, les premiers disques seront soigneusement contournés, si ce n’est "You’re Pretty Good Looking For A Girl" et la reprise de "Death Letter" de Son House, dans une version amputée (voire ampoulée) au profit des deux dernières réalisations : "Hotel Yorba" , "The Hardest Button To Button" , "Ball & Biscuit" , "In The Cold, Cold Night" (chantée par Meg), "We’re Going To Be Friends" …

Après une petite heure d’un très bon set, les White Stripes disparaissent pour mieux réapparaître quelques minutes plus tard et attaquer le désormais fameux "Seven Nation Army". Après un passage par le précédent album "Fell In Love With A Girl" et une incroyable version de "The Union Forever", le duo de Detroit tape quelques reprises : "Small Faces" des Public Nuisance, obscur combo garage du milieu des 60’s et pour finir "Boll Weevil" , classique popularisé notamment par Leadbelly.

Un concert franchement excellent mais moins fort cependant que leurs prestations de 2001 ou même de l’été dernier. On ne peut évidemment que regretter le temps où le groupe jouait 45 minutes rappel compris, au lieu des 80 de ce soir. Même si toujours irréprochable au niveau de la démarche, le duo de Detroit gagnerait à réinjecter l’urgence dans ses shows et accessoirement à jouer dans des salles plus petites. Il convient enfin de décerner un carton rouge aux mélomanes à deux neurones peuplant les premiers rangs, en venant presque aux mains pour quelques gouttes d’eau ou quelques centimètres de gagnés sur la scène : en un mot pa-thé-ti-que ! Il fallait le dire.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Elephant de The White Stripes
La chronique de l'album Get behind me Satan de The White Stripes
White Stripes en concert au Zenith (1er février 2004)
White Stripes en concert au Festival Rock en Seine 2004
White Stripes en concert au Festival Primavera Sound 2007 (jeudi)


Barbel         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
• A lire aussi sur Froggy's Delight :


# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

et toujours :
"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=