Une entrée en matière fracassante dés les premières secondes, la voix d'Andy Falkous hurlant les paroles, soutenu par un riff ravageur surgissant de sa guitare, le tout agrémenté d'une rythmique ne faisant rien pour calmer le jeu, pas de doute les gallois furieux sont de retour. Travels With Mysel and Another est leur deuxième album, et force est de constater que le trio à conservé tout son mordant et son intelligence de composition, on peut même dire sans se tromper, qu'ils ont mis la barre un peu plus haut ce coup-ci.
Il suffit d'écouter des titres tels que "The Hope That House Built" (choisi pour être le single) pour se rendre compte du talent de ces trois musiciens. Les enchainements, le nombre d'idées présentes dans une chanson de trois minutes quarante, est tout simplement époustouflant ! Il est en est de même sur plusieurs des douze titres qui composent ce disque. Que d'idées développées, de prises de risque, un vrai bonheur. Si l'on pouvait encore sentir la présence d'influences marquées sur Curses, leur précédent opus, il est clair qu'elles deviennent de plus en plus diffuses, voire s'effacent complètement.
Pour faire une sélection de titres à retenir en priorité, outre celui cité précédemment, "I Am Civil Service" est une sorte de slogan permanent sur une musique syncopée. "You Need Satan More Than He Needs You", qui outre le fait de faire penser à un possible sujet de philo au bac, est l'un des titres les plus remarquables de cet album, un titre écrasant, dont le refrain est un exutoire à lui tout seul.
Future of The Left est passé maitre dans l'art de composer des chansons à l'efficacité ravageuse, et est en train de devenir un groupe rock incontournable. En attendant, Travels With Myself and Another est le meilleur disque de l'été, n'ayons pas peur des mots.
Un conseil, écoutez-le très fort, et vous aurez envie de hurler les paroles, quelque soit l'endroit ou vous vous trouverez, et il est assez difficile de se retenir, croyez moi.
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