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Carbon Glacier  (Bella Union / V2)  mars 2004

La voix est douce, le tempo plutôt lent et au premier abord épurées. On pense sur les première mesures de "Ether Sings" à Suzanne Vega, et puis plus tard à Liz Phair ou Lisa Germano tandis que "Icebound stream" a un petit quelque chose de Kazu, chanteuse de Blonde Redhead.

Laura Veirs, jeune auteur compositeur interprète, venu d'outre atlantique n'en est pas à son coup d'essai et Carbon Glacier son nouvel album est une belle réussite.

Elevée dans le Colorado au son du folk blues de papa elle en a gardé l'essentiel. Autrement dit le goût pour les arrangements léchés et les mélodies simples et efficaces mais aussi des chansons habitées et pas seulement interprétées.

Loin de l'Amérique bien pensante, Laura la douce est une rebelle et si sa culture musicale est à chercher du coté de Mississipi John Hurt, son idéologie est plus grunge. En cas de doute, elle nous le confirme dans "Rapture" rendant hommage à ses compagnons de pensées Kurt Cobain et Virginia Woolf.

Car si on pouvait craindre de voir en Laura Veirs une chanteuse à textes façon variétoche, une Isabelle Boulay de langue anglaise, il n'en est rien et c'est un véritable album blues acoustique qui vient titiller nos oreilles. Une économie apparente de moyens servant parfaitement les chansons aux textes efficaces et directs. Ces petites chansonnettes nous procure une émotion rare et même surprenante, comme sur "Rapture" et son petit sifflotement attachant ou encore le magnigfique "Shadow blues" en duo avec Karl Blau et sa voix chaleureuse et discrète à la fois, à rapprocher du "Your Ghost" de Kristin Hersh et Michael Stipes.

Guitare acoustique et blues au programme certes mais aussi quelques petites échappées ludiques comme sur le "Anne Bonny Rag" qui, comme son nom l'indique, nous entraîne dans un rag des années folles comme si on y était tout en élégance et instrumental. Les guitares peuvent également devenir plus agressives comme sur "Salvage smile", beaucoup plus direct et "riot girl", et les mélodies moins évidentes comme sur "The cloud room", au refrain tubesque que l'on se surprend à chantonner ("up in the air, up there, up there..").

Ce disque, qu'elle révèle avoir été écrit en hiver, en porte toute la froideur mais de cette froideur que l'on contemple derrière les vitres, au chaud près de la cheminée confortablement installé dans un fauteuil de cuir....

Sans révolution, Carbon Glacier est cependant un album à découvrir dont le principal intérêt est cette fausse douceur et cette fougue que dégage son auteur. Pas aussi prolifique que Annie di Franco et pas exactement dans le même registre , Laura Veirs mérite néanmoins tout autant d'attention.

 

 

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David         
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