I heart Hiroshima est un trio d'indie pop qui nous vient d'Australie, et nous apporte un rock minimaliste avec une batterie, deux guitares et deux personnes aux chants (dont l'un féminin avec la batteuse).
Clarté, concision, justesse, et beaucoup d'émotions sont les ingrédients principaux de The Rip. Émotions venant souvent de l'alternance des voix, l'une plus douce, suave et chaude et l'autre beaucoup plus acide, remuante et tendu. Les voix masculines et féminines s’entremêlent, jouant entre déflagrations grunge et illustration pop.
Les titres "Count Me in", "Shakeytown" ou "Got Out" sont très convaincants avec leur pop puissante et leurs voix enchevêtrées. Dans les bons cotés de leurs musiques, il y a une grosse influence noisy des années 90 : Sonic Youth, Pavement et les Pixies en tête. Il y a parfois (trop rarement peut-être) des bonnes fulgurances soniques. C'est pas mal mais cela s'essouffle vite.
La bande de Brisbane ne prend pas vraiment de parti pris et reste dans le spectre d'une indie pop au son lo-fi déjà vu et entendu mille fois. C'est pas mauvais, bien au contraire, mais on a déjà entendu mieux... Cela aurait peut-être eu un peu plus de gueule et de caractère avec une basse !
I Heart Hiroshima n’a pas la prétention de révolutionner la musique, mais nous offre un album avec des mélodies simples et efficaces. Une musique pas très novatrice mais très attrayante... |