Je n’aime pas. Bouh, vilain pas beau. Vade retro musique de zoulou ! Snif, beurk.
Oh, ça va, ça va, je vais faire un effort, promis.
Aloooooorrrs…. Eeeuuuuuhh…. Bbbeeeennn (là, je meuble pour chercher l’inspiration)...
Le peuple de l’herbe, c’est… des gens qui aiment l’herbe… Non, pas la pelouse, plutôt l’herbe qui montre les éléphants roses… pas la même que sur les pizzas non… Non, pas non plus le mélange ciboulette-thym-basilic de cuisine… Oui, celle là, la désinhibitrice de sentiments frustrants… Paraît qu’ils en fumaient sur scène, mais ils ont arrêté depuis que c’est interdit (parce que ça a un jour été autorisé, ça ?).
Bref, ils sortent une deuxième fois leur cinquième album, ça fait le sixième donc, avec un bonus LIVE (celui qui est entre mes mains… oups, il vient de s’envoler par la fenêtre… un courant d’air…) : Tilt Live.
De la musique électronique, bourrée d’énergie, blindée d’amphétamines, dopée à la cortisone… Même avec trois impulsions de Ventoline et douze injections d’adrénaline, je n’arrive pas à suivre. Trop de trop pour moi. De la musique qui déborde de partout, qui bave à travers les oreilles, qui arrache et dépèce mes tympans ignares.
C’est vrai que pour garder intactes la passion survoltée et l’intensité de la rage pendant si longtemps, il en faut une sacrée paire… (d’oreilles ! Mais enfin, vous avez vraiment l’esprit mal tourné !).
Mais je persiste (et signe !) : propagander au sujet de l’herbe tueuse de sens, je trouve ça nul, même s’il me dit le contraire. |