Alexis HK, c’est un pro, il n’en est pas à son premier coup, et quel coup alors ! Sur un faussement nonchalant wouapitawouapampoué (ou un truc dans le genre chanté du nez), il annonce la couleur : en clair, si tu la ramènes, faut que t’aies des cartouches à balancer, sinon, dégage… ça, c’est fait…
Les Affranchis, ce sont ces types en complet gris clair, très très classe (moi on me dit que je fais la gueule, eux, avec le même air, ils sont classe…), avec une chevalière en or massif, imprimée sur les faces de leurs ennemis. Ça rigole pas. Et ça décape. Ça déblatère. Ça ponce. Ça polit. Ça brique. Ça astique. Ça taille un costard pour l’hiver à quelques uns…
"Chicken Manager", ou comment Jack élève Nick-le-coq avant que ce dernier (expert de l’attaque dorsale de l’adversaire) le poignarde dans le dos pour devenir président. Toute ressemblance avec un quelconque gouvernement n’est que coïncidence évidente…
"Thanks for the add", avec un petit coucou de Renan Luce, pour ceux qui ont besoin de louer le Canada pour faire un Barbeuc (trois millions d’amis cliquables), mais, combien en restera-t-il pour faire un vrai câlin ?
Et puis il y a les sujets plus détendus, plus métaphoriques : "La fille du fossoyeur", ou un papa qui trouve les autres hommes pas assez bien pour sa fille. "Maudits Anglois", ou "ne tirez pas sur l’ambulance !"
Sous ses airs de faux amorphe, ses petites mélopées harmonieuses, Alexis HK crache sur ce qui le gonfle, lui et ses comparses. Comme quoi, pour une fois, j’avais bien raison : se méfier des faux-calmes…
Ma petite étoile pour "La Maison Ronchonchon", j’ai fait rire mon éphémère voisin de pompe à essence en la chantonnant pendant le plein-qui-pue.
Bon, je ne m’attarde pas, j’ai su bien après l’avoir adopté que Merzhin avait collaboré à cet album, des joyeux lurons, fans de palapapam tralala qui rentrent tout seul et qui détendent dans les files d’attente… Ou ailleurs… |