Je me suis aperçu que je n'avais pas parlé de la configuration du site. Il y a deux scènes, face à face et suffisamment éloignées l'une de l'autre. Ainsi quand un concert finit sur la scène Plaine, celui de la scène Monts attaque à la suite. Il y a un superbe chapiteau avec de la musique en quasi permanence diffusé par des DJ ainsi qu'un nouvel espace sous chapiteau également, Le Bazar, où sont organisés des jeux et des évènements.
Bien sûr, des food trucks avec des produits de qualité comme les délicieux ramen que j'ai dégustés hier soir. De la bière locale. Un maximum de produits en circuit court. Comme je te l'ai dit, il y a aussi une zone pour accueillir les victimes d'excès ou de soucis de santé. Mais aussi le stand de Giddy up dont j'ai déjà parlé.
L'ouverture de cette deuxième journée se fait scène Plaine avec HK. Entrée en matière idéale. C'est festif, c'est sautillant. On chante, on danse et on s'amuse. Les 9 musiciennes et musiciens sont en pleine forme et ouvrent le bal, c'est le cas de le dire, sous un ciel ensoleillé.
Cela ne les empêche pas de rendre hommage à l'auteur de Indignez-vous : Stéphane Hessel. Le label chanson militante n'est pas usurpé. Le chanteur s'offre même un beau stage diving (je te laisse chercher, si tu ne connais pas). À la fin du concert, HK nous donne rendez-vous du même côté de la barrière. Ce ne sont pas des mots. Je les ai croisés, souriant et discutant avec le public. Pour ça : respect !
Ensuite c'est Tiken Jah Fakoly, et c'est très mais très reggae bien sûr. Il faut aimer la reggae. Sur scène, c'est un bel orchestre qui assure. Après tu connais mon manque de culture concernant cette musique.
Tiens et si j'en profitais pour te glisser deux mots sur le public du festival. Scoop : certainement le même que dans la majorité des festivals. A savoir bigarré et éclectique. Jeunes et vintage (pour pas dire vieux, j'en fais partie en plus) se côtoient joyeusement. Les tenues s'avèrent chamarrées d'autant plus que pour cette édition une sorte de carnaval était organisée en partenariat avec Emmaüs. J'en profite pour préciser que la consigne des verres peut être restituée ou offerte à Emmaüs justement ou Giddy Up. Classe, non ? Plutôt de le garder pour ne rien en faire !
Après cette parenthèse (enchantée ?), reprenons le cours des concerts. Arrive La Femme. Totale découverte pour moi. Je vais te confier un secret (mais tu ne le répètes pas, hein ! Promis ?). Je suis tombé amoureux de la femme. Mais je ne te dirais pas laquelle par contre. C'est notre secret à tous les deux. Enfin, c'est surtout le mien en fait. Même elle ne le sait pas ! Mais qu'importe.
La Femme, c'est génial. C'est pop rock légèrement vintage que j'affectionne ! Revisiter avec des instruments d'aujourd'hui mais des costumes comme ils en avaient hier. A noter les effets vidéo au-dessus de la scène qui illustrent parfaitement bien le reste de la scénographie.
Heureusement, La Femme c’est plus que ça. Un concert presque un peu trop court ! À ceux qui m'ont dit que c'était super : vous avez raison.
Rendez-vous ensuite scène Monts pour une date du Final fucked up tour de Shaka Ponk. La scène est une fois de plus monstrueusement décorée. Shaka Ponk peut-il renverser le Foreztival ? Oh que oui.
Niveau effets visuels et décors de scène, ils sont au dessus du lot. Niveau ambiance, ils surpassent et de loin tous les groupes de la soirée. Une tournée d'adieux qui restera dans les mémoires.
Le chanteur slamme, s'amuse avec le public et l'annonce très clairement, le meilleur groupe c'est… le public ! Si ce concert restera dans leurs mémoires comme ils le clâment, il restera dans les nôtres également !
Autre scène, autre ambiance. Après le rock plus qu'énorme, place au rap d'Hamza. Je n'arrive pas à accrocher. Malgré des effets vidéo assez sympa, il reste trop statique à mon goût. Mais ce n'est que l'avis d'un amateur de rock, c'est-à-dire qu'il ne faut pas trop s'y fier. Vu comme le public est emballé, je pense même que tu ne devrais pas en prendre compte (comme dans les procès américains, mais je m’égare, sûrement la fatigue).
À presque 1h du matin arrive Merzerg et sa techno transcendante. Pour être franc, la fatigue et le froid ont eu raison de moi et je suis rentré chez moi avant la fin de son set plutôt très réussi et surtout avant le passage de Romane Santarelli, j’en suis profondément désolé et je le regrette encore plus après avoir vu des vidéos de son passage. |