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Interview  (Paris)  10 avril 2003

A l'occasion de la sortie de leur deuxième album "I'm coming" et avant leur concert à l'Européen le 12 juin prochain, Jack the Ripper nous a accordé, en direct, une interview à deux voix.

Quand et comment est né le groupe Jack the ripper ?

JTR est né comme la plupart des groupes sans doute, dans un contexte familial entre deux frères puis avec des amis et des connaissances communes et par mimétisme avec des groupes anglais que l’on appréciait.

Au départ, JTR était un sextet : 2 guitares, 1 piano, 1 batterie, 1 basse et 1 chanteur auquel se sont joints 1 violon et 1 trompette. Donc huit dès le premier album.

De quels horizons et formation musicale venez-vous ?

A part le pianiste et le violoniste qui ont une solide formation musicale, nous sommes autodidactes.

Quelles sont vos influences musicales ?

Ce sont globalement des influences anglo saxonnes diverses mais rien de particulièrement original : les Pink Floyd, Bauhaus, les Cure puis un peu plus tard Leonard Cohen, Nick Cave, les Tindersticks, Tom Waits, Calexico et 16 Horsepower.

Quel est le procédé d’écriture de vos morceaux ?

On part souvent d’une mélodie, voire d’un accord de piano ou de guitare, puis d’une base rythmique se pose dessus et les textes en dernier. La musique est toujours un travail d’écriture de groupe selon différents schémas. Parfois, le morceau naît très vite, et parfois, il résulte d’un travail répété et plus laborieux.

L’écriture des textes, toujours directement en anglais, est le travail en solitaire du chanteur mais qui a pour origine une phrase, une mélodie de voix qui apparaît au cours du travail en groupe. Plus rarement, le texte prééxiste et est proposé sur un accord. Le texte est toujours tardif et hasardeux, avec un décalage comme deux espaces temps entre la musique et le texte. La maturation peut prendre plus d’un an et la répétition se fait parfois uniquement sur un canevas.

JTR peut donc produire des morceaux instrumentaux uniquement ?

Oui. Il y en a un sur le premier album, "In a bar with Billie Kunt". Le morceau est instrumental parce que le texte n’était pas prêt et nous l’avons enregistré ainsi. Ceci dit, il s’agit d’un mode d’expression intéressant.

Comment avez vous choisi le nom du groupe ? Et ce choix était-il fait dès la création du groupe ?

Il s’agit d’un choix quasi-initial qui résultait d’une volonté de se démarquer et éviter un nom trop neutre pour étonner et inciter le public, surtout à Paris, à s’intéresser à nous. Effectivement, c’est le nom d’une chanson de Nick Cave sur l’album Henry’s Dream . Mais Nick Cave n’est pas le seul ni le premier à utiliser ce personnage. Par exemple, il revient comme un leitmotiv dans Highway 61 de Bob Dylan et il est aussi présent en littérature chez Desnos.

Le nom induit un concept très défini qui entraine des clichés faciles mais la musique évoluant ce nom a donné un canevas au groupe et aux concerts. Il pourrait être le nom d’un groupe de trash métal. Nous avons d’ailleurs reçu des lettres d’insulte non signées d’un groupe américain qui revendiquait ce nom !

Eux ont leur interprétation de Jack the Ripper : sang et entrailles.Notre interprétation de JTR est plutôt celle d’un personnage civilisé socialement irréprochable dans son apparence et atteint de psychoses graves.

Nos concerts ne sont pas violents car on développe de plus en plus un rock atmosphérique mais il y a des coups de théatre et deux ou trois morceaux en tension comme Asssasin ou Party dowtown. La musique s’apparente à un reptile ou à un requin qui sous des apparences inoffensives et élégantes sont des tueurs qui peuvent subitement devenir extrêmement violents.

Notre conception revisite le mythe de Jack the Ripper qui est abordé de manière plus subtile.

De la même manière que Morrissey avec les Smiths qui écrivaient des paroles sordides sur des musiques relativement légéres avec une petite voix fluette qui peuvent paraître anodines.

Vous avez dit "On ne vient pas de nulle part et il faut bien partir de quelque chose "

C’est une bonne Lapalissade, cela étant c’est vrai d’autant que comme disait Beckett : "Parti de rien on arrive à rien"

Les gens disent toujours ça me fait penser à quelque chose comme si les humains étaient des dieux capables de créer ex nihilo à partir de rien ? un peu comme dans l’art contemporain. Dans "La maman et la putain" quand un type prend une boite d’allumettes et dit j ai fait une œuvre d’art et renie toute la peinture faite avant.

De toute manière, même si l’on voulait faire une pure copie de ce que l’on adore avec amour et mimétisme, on s’aperçoit que le résultat diffère car interviennent des éléments singuliers qui apparaissent.
La tendance naturelle des gens est de rechercher et de s’emparer des points communs des similitudes et des choses connues . C’est une tendance très française, très SACEM.

Vous parliez de l’ambiguité du personnage de l’Etrangleur, son côté ombre et son côté lumière, et à ce propos, dans vos textes, et l’on suppose que c’est réfléchi travaillé et volontaire, on trouve des thèmes récurrents notamment le thème du double qu’il s’agisse de la dualité entre l’aspect féminin et masculin de l’individu, du côté diabolique et humain d’une personne, le bien et le mal.

Pas de manichéisme, pas de diable ! Nous n’avons pas la prétention de dire ce qu’est le bien ou le mal. Et le Diable est le personnage le plus humain qui soit (le Faust de Murnau ou de Dreyer) c’est le rire, l’ironie. J’adore le personnage du diable mais tout dépend de la lecture qu’on en fait.

Sur la dualité et la complexité masculin/féminin, je suis d’accord.

Par ailleurs, quand on retient des mythes bibliques, c’est pour les réinterpréter sans pensée religieuse. Quand on écrit O seigneur ou o jesus dans Prayer in a tango, c’est la parole intime, le sur moi qui s’exprime. Nous n’avons pas le même registre que 16 Horsepower.

Allez vous aux concerts ?

Notre dernier concert est celui de Calexico dont le dernier album est magnifique.

En musique française, quels artistes appréciez-vous ?

Au niveau des concerts, on aime bien les Têtes Raides. Pour les albums, l’homme à la tête de chou de Serge Gainsbourg, Kat onoma également. Sinon pas de révélation. Il y a des artistes intéressants mais éloignés de notre univers comme Juliette.

Que pensez du groupe français les Hurleurs qui chantent en français et qui ont des influences similaires aux votres.?

Nous avons beaucoup aimé leur album "Ciel d'encre" où il y avait des morceaux magnifiques. Pour leur dernier album, on sent qu'il y a une grosse production derrière et du trvail mais ils ont supprimé le violon et l'accordéon et c'est moins intéressant au niveau mélodique.

Est-il exact, comme l’indique les articles vous concernant, que vous avez fait beaucoup de scène avant de réaliser un album ?

JTR n’a pas fait beaucoup de concerts avant le premier album : 3 ou 4 concerts par an (la Flèche d’Or à Paris et le Divan du monde que JTR a pu remplir sur son seul nom) d’autant que le fait que nous soyons huit pose un problème en termes de place sur les petites scènes.

Quels sont vos projets à court terme ?

Le concert au Theatre de l’Européen à Paris le 12 juin, quelques dates à partir de mai- juin en province dans des petites villes, quelques festivals cet été mais surtout une tournée à la rentrée.

Les majors squattent les grandes villes mais en fait les concerts dans les petites villes sont intéressants. Ainsi après le prix découverte de Bourges en 2002 , le groupe a fait une petite tournée dans des cafés concerts et dans de petites salles où nous avons été bien accueillis. Cela nous permet de nous confronter à un autre public que celui de la scène parisienne.

Comment s’explique la tardiveté de la sortie de votre premier album ?

On a toujours fait des maquettes, de valeur certes inégale, mais le choix de la langue anglaise constituait un obstacle pour les maisons de disques françaises. Le groupe a essuyé des refus successifs qui nous ont amenés à l’autoproduction puis plus tard à confier la distribution à Poplane. La bonne vente du premier album nous a conduit à intégrer le label Village Vert qui reste indépendant même s’il ne dispose que de petits moyens. Il est libre et ne nous impose pas de lignes directrices.
Notre dernier album est bien distribué même si au début il figurait à tort dans le rayon rock français.

Comment vous déterminez la play list de vos concerts ?

Il y a des incontournables comme Party in downtown, Assasin ou Prayer in a Tango et des morceaux comme l’instrumental In a bar with Billy Kunt par exemple qui sont peu joués en concert et qui mériteraient d’être retravaillés pour intégrer une play list.

Y a-t-il des reprises dans vos concerts ?

Il y a eu la reprise de Mercy seat de Nick cave qui avait du succès mais dans une variante beaucoup plus soft. Notre maison de disque nous a demandé, et il s’agit de la seule demande qu’elle nous ait faite, de ne plus faire ces reprises pour éviter justement l’amalgame avec Nick Cave.Mais on la rejouera peut etre.

Avez vous un stock de chansons pour un troisième album ?

Non, nous n’avons pas de réserve. Depuis six-sept ans, nous avons composé peut être 70 chansons mais avec le temps, il y a des morceaux qui disparaissent quasi naturellement de notre répertoire, peut être parce que trop joués. On a du matériau mais rien de prêt pour un enregistrement. L’essentiel pour le moment réside dans la préparation de la tournée d’été et aussi dans la réflexion pour revoir éventuellement la formation pour augmenter le nombre de concerts. Jouer en effectif réduit nous permettrait de nous produire sur de plus petites scènes.

Sur les pochettes des vos albums, le nom des membres du groupe et leur participation ne sont jamais indiqués. Est-ce un choix délibéré ? JTR est-il un collectif ?

JTR est un groupe, pas un collectif. Nous avons choisi de ne pas indiquer les noms, sauf ceux des invités bien sûr, pour ne pas coller des identités qui désacraliserait le choix du nom du groupe et préserver son côté mystérieux. La musique résulte d’un travail de groupe et le chanteur ne souhaite pas davantage s’identifier comme auteur sur les albums. Ca n’apporterait rien et c’est sans doute stratégique aussi. L’essentiel c’est le résultat de la création et de l’interprétation communes.

De la même manière, on ne met pas de photos afin que les spectateurs aient la surprise de nous découvrir lors des concerts

Il y a d’ailleurs des groupes qui sont allés plus loin tels les Résidents, les membres du groupe Kiss qui ne montraient pas leurs visages ou Jesus and Mary Chain qui jouaient de dos ou le groupe Daft Punk qui ne se montre pas. tout en allant peût pas jusqu'à jouer dans le noir comme Tricky.

Pourquoi avoir choisi, par deux fois, des peintures de Machado sur le thème de " La fête continue " pour illustrer vos albums ?

En rentrant de l’enregistrement du premier album, nous cherchions un visuel qui pouvait coller au moins au morceau Prayer in a Tango et nous avons par hasard vu les très belles peintures de la série la fête continue de Machado dans un catalogue d’exposition.
La toile choisie a reçu l’accord de tout le groupe et pour le deuxième album, pour garder une continuité on a choisi une autre toile de Machado, un peu plus subtile que la première, qui permettait une facile identification visuelle.

Il nous paraissait important d’adopter une iconographie très identifiable comme l’on fait d’autres groupes avant nous tels les Pixies, les Smiths, ou Led Zeppelin. Et reprendre une toile du même artiste a également un côté superstition pour le succès.

Etes vous intéressés et avez-vous eu des propositions pour des prestations musicales pour des ballets ou des musiques de films ?

Nous avons eu quelques contacts mais rien de concret. Nous avons été contactés pour une pièce de théatre, Gaspard de Peter Handke, et pour quelques scénarios pour des courts métrages. Cela nous intéresserait vraiment à l’image de la collaboration des Tindersticks avec la réalisatrice Claire Denis.

Il est important d’être ouvert sur les autres arts. A ce sujet, il y a quelques années il existait un groupe très intéréssant Tuxedomoon qui a travaillé sur pleins de projets différents, notamment avec Béjart pour qui il a écrit Divine et qui était vraiment novateur avec une réelle vision artistique, par exemple dans Ghost sonatas

Certains de vos morceaux ont-ils été utilisés comme bande son ?

Nous ne le savons pas.

Les films constituent-ils parfois une source d’inspiration ?

Parfois certaines images peuvent coller sur un rythme.
Ce qui serait fantastique serait de pouvoir mettre tout un album en images, pas un clip qui se contente de clichés dans un but commercial. Car il y a rarement des clips intéressants et pourtant le clip pourrait être un art.

Par exemple pour Her ghost, avec son rythme bancale, je vois quelqu’un qui rampe dans un escalier en trébuchant et les images pourraient apporter une valeur ajoutée à la musique. Dog meets wolf fait penser à un film en accéléré des années trente.

Quels réalisateurs de films auraient votre agrément?

Robert Altman, Hal Hartley, Jim Jarmush.

Votre avenir a très court terme c'est donc les tournées?

Oui, nous espérons d'ailleurs faire encore plus de concerts.

Pourquoi aimez-vous jouer en live?

Chaque soir la salle est différente et avant l'entrée sur scène il y a toujours de l'émotion et un minimum de trac et de flip puis ensuite une libération quand on joue. C'est physique, viscéral et toujours palpitant. La présence du public incite à se surpasser. C'est comme de cuisiner pour soit et cuisiner pour les autres.
On apprécie surtout de jouer sur scène des morceaux que l'on n'a pas encore tolalement maitrisé. Par exemple, le morceau Feral Buddleia sans quartet sans orchestre avec un seul violon on voit la différence. Avant l'enregistrement ce n'est pas forcément un morceau intéressant pour le public et on le jouera davantage parce les gens l'apprécient sur l'album.

Au concert de Calexico, ce qui nous a interessé c'est le morceau qui comporte beaucoup de violons alors que ce soir là ils jouaient sans violon. et ce qui est intéressant c'est la manière dont ils ont fait évoluer le morceau pour tenir compte de leur formation différente de celle de l'enrgistrement. Ce genre de travail nous interesserait pour tenir compte de l'absence éventuelle de certains musiciens et de travailler des adapations pour la scène.

Dans notre album il y a des morceaux que l'on jouait en concert et qu'on a enregistré pour l'album en version courte ce qui fait que l'on a déjà plusieurs variantes d'un même morceau.

Il faut trouver un juste équilibre entre la version album et la version live pour que les spectateurs accrochent en reconnaissant les morceaux qu'ils ont aimé sur l'album tout en leur présentant une variante pour qu'ils ne soient pas déçus . Ainsi nous avions beaucoup aimé l'album de Goldfrapp mais en concert c'était absolument désolant et chiant. Elle chante bien mais elle joue 45 minutes, le temps de l'album et avec le même son, le même tempo et puis elle s'en va. C'est totalement inutile.

Faites vous des rappels?

Le rappel est quasi institutionnalisé et on fait toujours au moins un rappel de courtoisie, sauf lors d'un concert à Avignon où les spectateurs, qui étant du sud apprécient sans doute une musique plus festive, nous ont réservé un accueil glacial. Donc on prévoit toujours plusieurs morceaux pour le ou les rappels. A Grenoble, nous avions joué devant un public très chaleureux et après plusieurs vrais rappels nous n'avions plus de stock aussi avons nous rejoué un morceau du concert !

Des articles ont rapporté le fait que lors des concerts le chanteur de Jack the Ripper se scarifiait sur scène, en l'occurrence s'entaillait l'arcade sourcillière avce une lame de rasoir ce qui affilliait le groupe au mouvement gothique au sens large du terme. Qu'en est-il en réalité? Est ce que ça fait mal?

(Rires) Il s'agit d'un article publié dans le journal du métro. Il est arrivé une fois un accident lors d'un concert. Je me suis ouvert l'arcade sourcillière en tapant sur un tambour . Le sang a giclé je me suis dit que ça allait être ridicule, qu'on allait vraiment me prendre pour un manchot. Et puis quand j'ai relevé la tête il se trouve que le sang coulait "au bon endroit" et c'était joli. Le morceau Party downtown s'y prêtait car c'est un morceau assez tendu et les gens dans la salle ont du penser que c'était volontaire. Mais bien sûr que ce n'est pas volontaire, je trouverais d'ailleurs cela crétin... Par contre, les autres musiciens le font (rires). Voila encore une illustration de la presse qui raconte n'importe quoi, tout le monde reprend et amplifie et ça devient lepetit écho de la fôrêt.

Si la tournée marche bien envisagez-vous d'enregistrer un album live?

Non, parce qu'il faut avoir un gros budget, comme les Rolling Stones pour disposer du lourd matériel qui permet les enregistrements live, qui s'appelle d'ailleurs le "rolling stone mobile", enregsitrer plusieurs fois pour éviter les bruits parasites, écouter toutes bandes pour piquer les meilleurs versions ce qui est un gros travail sauf à enregistrer une version dite live mais répétée et en une seule prise. Mais il paraît difficile de se concentrer pour jouer pour le public tout en pensnat à l'enregistrement. Et puis il s'avère que souvent les lives comportent des morceaux "rechantés" comme le live de Nick Cave.Il y peut être un grand live dans une carrière et c'est rare. Un magnifique et vrai live c'est celui des Tindersticks à Bloomsburry.

Actuellement pouvez-vous vivre de votre musique?

Non parce déjà on est nombreux et il faudrait réaliser et vendre beaucoup de disques. Sinon, il y a les concerts qui pour le moment ne nous permettent pas de nous consacrer exclusivement à la musique. Et ceci pose un vrai problème pour l'avenir du groupe. Nous travaillons tous à côté et pas dans la musique. Celà pose d'ailleurs un vrai problème pour l'avenir du groupe. le statut d'intermittent permet de survivre pour ceux qui veulent vraiment se consacrer à la musique alors peut être devront nous essayer d'opter pour ce statut à l'avenir.

Vous avez des textes écrits au sens littéraire du terme. Avez vous des ambitions littéraires?

J'écris, en français, mais pour le moment je n'ai pas jugé utile de tenter de le faire publier. D'autant qu'à la relecture, on se demande parfois comment on a pu écrire cela et on se corrige souvent. J'aime beaucou un livre de Thomas Bernardt, Corrections, où un essayiste tente de faire un essai général qui passait son temps à corriger ses textes jusqu'à se suicider. J'ai une formation philosophique, même si celle-ci reste trop littéraire. ceux qui ont fait des études littéraires produisent rarement quelque chose. Ceux qui écrivent et ont quelque chose à dire n'ont pas réfléchi sur la réthorique ou la stylistique qui castrent. Les littéraires deviennent essayistes ou critiques mais ne font pas grand chose. C'est peut etre déjà mon défaut . Il est peut être déjà trop tard. Enfin j'ai jamais fait d'école de songwriter alors il y a peut être encore un espoir de ce coté (rires).

Si vous ne disposiez que de trois mots pour caractériser votre musique, quels seraient-ils ?

Une bande originale pour un rêve.

Quelle question aimeriez-vous que l’on vous pose et que l’on ne nous a jamais posé ?

Celle là.

Nous vous remercions et espérons ne pas avoir trop squatté votre soirée.

Non, du tout. C'est intéressant et contrairement aux interviews courtes, cela permet d'éviter les dérapages comme celui que l'on a évoqué.

 

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# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

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"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

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"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
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"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
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"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
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