Spectacle de cabaret forain du Maxi Monster Music Show mis en scène par Benoît Lavigne, avec Solange De Dianous, Laurette Vuillemard, David Ménard, Antoine Tiburce, Benoît Delacoudre et Geneviève Thomas.

Les nostalgiques de la musique alternative de la fin des années 1990, fusion de punk-rock, de tzigane, reggae et ska, dispensée par des groupes tels La Rue Kétanou, Jim Murple Memorial ou Mon côté punk, et plus particulièrement par le groupe Le Maximum Kouette, seront ravis de retrouver ce registre musical, et ce dernier dans son side-project.

Le Maxi Monster Music Show a été créé pour dispenser des concerts acoustiques dans le registre du burlesque forain reconstituant l'univers des Sideshows du 19ème siècle et des cabarets de la Belle Epoque dans lesquels se produisaient les monstres de foire.

Intitulé "La Poupée Barbue et son orchestre monstrueux", son troisième opus raconte les déboires pileux et amoureux de d'une femme à barbe qui rêve d'avoir son cabaret, Gina Trapezina, superbement et gaillardement campée par la chanteuse Solange De Dianous.

De l'ode au poil ("Le poil c'est d'la balle") à la ballade romantique ("You are my sweet monster"), son abattage assuré et sa voix à large tessiture font merveille et elle assure efficacement le spectacle avec une énergie communicative.

Elle est entourée de son orchestre de "freaks" : Juanita Panama, l'homme-femme pianiste (Antoine Tiburce), Los Antonios,, l'Homme Fort le plus petit du monde, (David Ménard), à la batterie, San Kardam, le fakir assomniaque (Benoît Delacoudre) à la trompette et à la guitare, Olga Nounoushka Bravinsky, la danseuse macabre, (Moïra Montier Dauriac) à la contrebasse et Miss Gabrielle, la femme-tronc (Geneviève Thomas qui signe également les costumes rétro) au mélodica.

Officiant sans décor, simplement un rideau rouge qui évoque la baraque foraine, sous la direction de Benoît Lavigne qui n'altère pas leur forte identité visuelle et musicale, et forte de sa longue pratique et maîtrise de la scène, la formation délivre un épatant et bienvenu divertissement festif. Et ça déménage au Lucernaire ! Il ne manque que la piste pour pogoter.