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puce Le barbier de Séville
Vingtième Théâtre  (Paris)  mai 2006

Comédie de Beaumarchais, mise en scène de Ladislas Chollat, avec Guy Perrot, Benjamin Boyer, Céline Melloul, Frédéric Norel, Daniel San Pedro et Grégory Vouland.

Dans sa note d'intention, Ladislas Chollet indique : "Je veux un spectacle forain, branché sur 100 000 volts, avançant à tambour battant, je veux qu'on y chante et qu'on y danse, qu'on y joue des castagnettes et de l'accordéon. Un seul cap à maintenir : le bonheur, la joie et la bonne humeur."

Et en bon capitaine, il a su tenir ce cap, cap qui correspond à l'intention de l'auteur qui, avec ce premier volet d'une trilogie composée du "Mariage de Figaro" et de "La Mère coupable" entendait "ramener au théâtre l'ancienne et franche gaieté, en l'alliant avec le ton léger de notre plaisanterie actuelle" et qualifiait "Le barbier de Séville" de "pièce d'embroille".

"Le barbier de Séville" est une farce doublée d'une satire sociale ou une satire sociale déguisée en farce. Peu importe. Destinée à l'origine aux comédiens italiens, elle était accompagnée d'une partition "La Précaution inutile", sous titre synthétisant bien l'intrigue. Une intrigue, inspirée de " L'Ecole des Femmes" de Molière, qui repose sur les stratagèmes que le Comte Almaviva, amoureux de Rosine, séquestrée par un tuteur qui projette de l'épouser de force, met en œuvre sur les conseils de Figaro, valet débrouillard et rusé.

L'ingénieux décor en forme de tréteau de saltimbanques, le mélange des genres, entre comédie musicale et burlesque, et des costumes, entre classicisme customisé et modernité, astucieux et des comédiens qui maîtrisent leur art avec bonheur pour donner vie aux personnages réalistes, spirituels et attachants donnent une comédie légère et fort réjouissante qui va à cent à l'heure où le spectateur ne s'ennuie jamais.

Face à une Rosine piquante et drôle (Céline Melloul) et un Almaviva qui se déguise en jet-setteur ou clown en youpala (Benjamin Boyer), Daniel San Pedro incarne un Figaro vibrionnant, léger comme une plume, qui survole la pièce et a qui revient le mot de la fin : "Quand le jeunesse et l'amour sont d'accord pour tromper un vieillard, tout ce qu'il fait pour l'empêcher peut bien s'appeler à bon droit la précaution inutile."

 

MM         
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