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Théâtre des Abbesses  (Paris)  avril 2009

Spectacle conçu, écrit, mis en scène et interprété par Wayn Traub.

Il ne s'agit pas ici de danse au sens généralement admis du terme. Le spectacle consiste à voir sur scène Wayn Traub, en performance solo, déguisé. Mais il n'y a cependant que le haut de son corps qui semble répondre à des impératifs chorégraphiques. Il bouge sur un plateau composé de 3 cercles concentriques qui permettent à divers accessoires d'apparaître et de disparaîre. Wayn Traub récite, chante, interpelle le public. Derrière lui est projeté un film dans lequel il joue lui-même le rôle de SpycamMan, un voyeur qui mettrait toutes ses expériences sur internet. D'autres acteurs, et quelques danseurs, se succèdent dans des épisodes n'ayant souvent pas de liens évidents entre eux.

Dans un article du Monde du 24 avril, signé par Rosita Boisseau, et intitulé "Dans beaucoup de spectacles de danse, on ne danse plus.", la journaliste évoquait que le Théâtre de la Ville avait envisagé de créer une catégorie "inclassable". Le spectacle de Wayn Traub était par ailleurs évoqué. On pourrait étiqueter "Maria-Magdalena" comme une performance chantée multimédia gothico-pop.

Par de nombreux aspects, ce spectacle ramenait à la scène gothique du début des années 90. Le maquillage de Wayn Traub, rouge et bleu, qui rappelait le joker de Batman vu par Tim Burton, la musique et la sonorisation qui consistaient souvent à étirer une note synthétique dans les basses, les films projetés qui rappelaient les premiers Wes Craven ou "Le projet Blair Witch", et le chant de Wayn Traub très proche de celui de Brendan Perry de Dead Can Dance. Dans ses bons moments, le spectacle rappelait certaines performances des Residents, mais parfois les thèmes semblaient se perdre dans la volonté de mélanger des média pas toujours forcément bien adaptés pour souligner le propos.

Ce spectacle est très second degré - ou du moins faut-il l'espérer, car dans le cas contraire l'égo de Wayn Traub doit trouer la couche d'ozone - , très "tongue in cheek". Le résultat en est que, malgré la noirceur de certains propos, de certaines scènes, à l'issue du spectacle l'unité de l'oeuvre n'apparaît pas de manière vraiment évidente.

 

Laurent Coudol         
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