Jae-Hyuck Cho - Russian National Orchestra - Hans Graf
Rachmaninov Concerto pour piano n°2 & 3
(Évidence) août 2021
"Ce que j’essaie de faire lorsque j’écris ma musique, c’est de lui faire dire simplement et directement ce qui est dans mon cœur lorsque je compose. Si c’est de l’amour, de l’amertume, de la tristesse ou de la piété, alors ces sentiments font partie de ma musique, qui devient belle, amère, triste ou pieuse". Rachmaninov
D’un côté, nous pourrions avoir Daniil Trifonov avec Yannick Nézet-Séguin et The Philadelphia Orchestra, Sviatoslav Richter avec Stanis?aw Wis?ocki et l’Orchestre Philharmonique de Varsovie, Leif Ove Andsnes avec Antonio Pappano et le Berlin Philharmonic Orchestra, Howard Shelley avec Bryden Thomson et l’Orchestre National d’Ecosse, Byron Janis avec Antal Dorati et le Minneapolis Symphony Orchestra, etc.
De l’autre, des versions moins intéressantes ou anecdotiques comme celle d’Hélène Grimaud avec Vladimir Ashkenazy et le Philharmonia Orchestra, Zimerman avec Ozawa et l’Orchestre de Boston, Rafael Orozco avec Edo de Waart et le Royal Philharmonic Orchestra, etc. Nous ne citerons pas ici les ratages complets, cela n’ayant pas grand intérêt...
La version de Jae-Hyuck Cho avec le Russian National Orchestra sous la direction d’Hans Graf se situe un peu au milieu. Jae-hyuck Cho est un pianiste et organiste brillant. Si on imagine bien trop souvent ces concerti débordant de lyrisme, de sentimentalisme ou d’exaltation, le pianiste sud-coréen préfère une certaine rigueur qui n’empêche aucunement la fluidité, un côté plus raisonné, posé et réservé. Mais rigueur n’empêche pas sensibilité et Cho le montre totalement.