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Interview  (Paris)  mardi 28 juin 2016

On avait rencontré Maarten Devoldere à l'occasion de la sortie de son premier album sous le nom de Warhaus. On le connaît depuis longtemps comme l'un des deux chanteurs de Balthazar. Soudain, on le découvrait en fan de Leonard Cohen, inspiré par son héros jusque dans l'écriture des dix titres de We fucked a flame into being. "Memory", "Bruxelles" ou "The Good Lie" sont des pièces formidables.

A la fin de l'année 2016, il donnait un concert mémorable à la Maroquinerie dans le cadre des Pias Nites. Il revient en France au Café de la Danse de Paris, avant de passer par Bourges et Sannois. On le retrouvera ensuite durant l'été à l'affiche des festivals de Beauregard et de Musilac. On ne peut que vous encourager à aller le découvrir sur scène.

Vous sortez ce premier album solo dix ans après les débuts de Balthazar. Est-ce le temps qu'il vous a fallu pour l'écrire, ou bien avez-vous concentré votre effort sur ces derniers mois ?

Maarten Devoldere : Ça a été une aventure de longue haleine. Ça m'a pris six ans. Bien entendu, je peux l'expliquer en disant que j'étais bien occupé avec Balthazar.

L'enregistrement s'est-il déroulé au fur et à mesure ?

Maarten Devoldere : J'ai écrit certaines chansons alors que nous étions en tournée. Une bonne partie de l'album est née alors que j'habitais à Gand, sur une péniche que j'ai louée pendant quelques mois, entre deux tournées. C'est là aussi que j'ai enregistré la plupart des démos. Néanmoins, même le processus d'enregistrement s'est étalé sur toute cette période. Ces cinq dernières années, j'ai beaucoup déménagé. J'ai souvent changé d'appartement et de ville. Par exemple, pour une chanson, il m'est arrivé d'enregistrer la batterie dans une ville, puis la trompette six mois plus tard dans un autre studio ailleurs.

Le titre de l'album est tiré "L'amant de Lady Chatterley" de D.H. Lawrence. Est-ce en raison de vos goûts personnels en littérature, ou juste une phrase qui sonnait bien ?

Maarten Devoldere : C'est juste un livre que j'ai lu il y a dix ans. Cette phrase m'a marqué, je me suis dit qu'elle était parfaite comme titre d'un album pop, mais il m'a fallu dix ans pour accoucher de l'album. Or puisque durant ce temps, personne n'avait pris cette phrase, je l'ai utilisée. "L'amant de Lady Chatterley" est un classique des années 20. Mes goûts vont plutôt vers la littérature contemporaine et souvent anglo-saxonne, que je lis en anglais parce que ça me permet de m'améliorer. Mais à cette période de ma vie, je dévorais les livres. J'avais l'impression que je devais tout connaître des livres un peu sulfureux dont on me parlait. Avec le recul, je me dis que j'étais un petit con prétentieux à l'époque. (rires)

La photo de la pochette, en noir et blanc, rappelle les photos de paparazzis de la presse américaine des années 60/70. Vouliez-vous donner ainsi une indication sur l'atmosphère du disque ?

Maarten Devoldere : Ça a été une photo très spontanée. Un soir, on était sorti avec mon ami Titus Simoens, le photographe qui a aussi réalisé la pochette de l'album "Rats" de Balthazar. Il a pris cette photo durant la soirée. Lorsqu'il me l'a montrée, j'ai tout de suite vu la puissance du cliché. Titus a vraiment l’œil du photographe. Plus tard, j'ai choisi cette image parce que, en effet, je trouvais qu'elle collait bien à l'atmosphère de l'album. Je voulais quelque chose qui soit réaliste, vivant. Pas une photo posée en studio.

La séduction est un des thèmes de l'album. La notoriété change forcément le rapport à l'autre. Comment le vivez-vous ?

Maarten Devoldere : Je ne suis pas aussi connu que vous semblez le penser. (rires) J'ai bien quelques fans un peu tarés dans les pays de l'est quand même. Mais j'ai l'impression que la scène électronique a modifié la notion de notoriété. Les musiciens, contrairement à ce qui se passait dans les années 80 et avant, ont plutôt tendance à agir normalement, simplement. La crise du disque fait aussi que les chanteurs ne passent plus leur temps à boire du champagne en loge, entourés par des groupies. Les vrais stars, aujourd'hui, ce sont les DJ's ou les rappeurs. Ce sont eux qui sont devenus les rockstars de notre époque. Moi, je suis juste un type qui essaie de vivre de sa musique.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album We Fucked A Flame Into Being de Warhaus
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En savoir plus :
Le site officiel de Warhaus
Le Bandcamp de Warhaus
Le Soundcloud de Warhaus
Le Facebook de Warhaus


Laurent Coudol         
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