Seul en scène humoristique écrit et interprété par Popeck.
Avec son solo intitulé "C'est la dernière fois !", Popeck avait quasiment annoncé en 2012 qu'il quittait le métier.
Mais comme "il ne faut jamais dire jamais", l'humoriste, aujourd'hui fringant octogénaire et toujours titillé par le démon de la scène, remonte sur les planches pour démentir les rumeurs potentielles et désamorcer les velléités de nécrologie anticipée avec "Même pas mort !".
Le nom de Popeck, simultanément son nom d'artiste, précurseur du stand up et de l'humour communautaire et acteur comique, et celui de son personnage faussement naïf, vraiment caustique et irrépressible râleur, est indéfectiblement lié au commerce du caleçon molletonné et à l'antienne "On n'est pas des sauvages tout de même !". Créé en 1968, avec lequel il fait la tournée classique des cabarets puis des cafés-théâtres avant d'exploser dans les années 1990, son petit bonhomme moustachu, un juif ashkénaze radin, suspicieux et n'ayant pas la langue dans sa poche, portant beau frac, chapeau melon et accent yiddish à couper au couteau, a toujours l'oeil vif et la l'esprit aiguisé même si parfois il bute sur quelques trous de mémoire dont il est difficile, au demeurant, de savoir si ce ne sont pas de malins artifices.
Les sujets d'actualité et les frasques franco-françaises l'inspirent toujours et il émaille son spectacle de ses désopilants sketches-culte tels "Le golf" et "Le Diner chez Maxim's" et d'un mini-récital avec une savoureuse revisite de "Kalinka" et un hommage en chansons détournées à Raymond Devos, Georges Brassens et Henri Salvador.
Le rire est au rendez-vous et il a intérêt à se manifester car le bougre grognon mais empathique veille au grain. |