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Comme de Niro  (At(h)ome)  septembre 2018

Bien le bonjour mon petit lecteur adoré. J’espère que tu as passé de bonnes vacances, que tu es bien bronzé, que tu n’as pas abusé sur la boisson, bref. Rien de tel pour attaquer de bonne humeur qu’un bon album et là, crois-moi, c’est l’album de l’année.

Mais me diras-tu d’un air passionné : qu’est-ce qui fait d’un album que c’est un bon ? Et bien je te répondrais que c’est un groupe, un disque et de la musique !

Imagine un peu le casting du groupe pour commencer  : la voix de Reuno (Lofofora, Mudweiser entre autre), la dernière section rythmique en date de Parabellum, à savoir Stef Zen à la basse et Xa Mesa derrière les fûts, la six cordes démentielles de Julien Mutis qui officie dans Iscream (avec le dénommé Stef) et dans The Shelters (Tribute band des Stones) et la magnifique et talentueuse Léa Worms, jeune mais avec un jeu de folie aux claviers, la demoiselle a quand même officié pour Nina Van Horn (entre autre).

Puis vient le disque, et surtout LA pochette : tout est là ! Une plantureuse et sublime pin-up en la personne de Divina Boom, et si elle personnifie Madame Robert avec un décolleté de rêve, il n’y a pas que ça petit sacripan. Une fois que ton regard aura décroché de celui, envoûtant, de la divine (ok facile celle-là), tu remarqueras le reste : le verre de cognac ou de whisky ou bourbon, le dé à jouer et surtout le tourne-disque et les albums : Nino Ferrer, The Rolling Stones, Ray Charles, un vinyle de la Sun Records sur la platine et d’autres, mais je ne vais pas te mâcher tout le travail. Il y a aussi ces draps de velours, et la couleur violette qui prédomine. Tout est là je te dis.

Ne te reste plus qu’à découvrir le contenu. Madame Robert est un clin d’œil assumé au titre de Nino Ferrer et tout l’album est un hommage revendiqué et réussi à cette époque et au rythm’n’blues. Le groupe avoue et voue un culte au rock’n’roll mais aussi au groove de la Stax et de Wilson Pickett, en passant par le blues, le verbe de Dutronc et de Schmoll.

J’avais eu la chance de les voir l’année dernière lors de leur deuxième concert (d’ailleurs je t’en avais parlé) et j’attendais, impatient et anxieux, la sortie de l’album. Et je peux t’assurer que l’alchimie fonctionne parfaitement. Madame Robert c’est une famille, un groupe, un orchestre à l’ancienne.

Le titre éponyme "Comme de Niro" annonce très clairement les choses : ça balance. Un refrain qui accroche et tu rentres dans l’album sans retour possible en arrière, une fois les premières notes tu es ensorcellé et le titre suivant, "Papa Legba", ne fera qu’enfoncer le clou. C’est rythmé, c’est fluide, les claviers te filent une pêche d’enfer et surtout tu as envie de chanter à tue-tête, de danser et tu te dis, que finalement, la musique c’était "Mieux avant".

Ce qui fait la force de cet album et de ce groupe, c’est qu’à aucun moment ils ne sont là pour nous donner des leçons, non ce sont 5 amoureux de musique et ils mettent tout leur talent et leur énergie aux services à son service. Ils sont, à l’instar des Blues Brothers qui étaient en mission pour Dieu, en mission pour la musique, avec l’ombre bienveillante d’un grand frère, un père spirituel, qui plane au-dessus d’eux et auquel ils rendent un hommage magistral dans le titre "Schultzy Blues" (pour les impies et autres incroyants Schultz est le chanteur de Parabellum et un vrai musicien qui était lui aussi capable de passer du punk au rythm and blues et nous a laissé orphelin le 12 septembre 2014). Je me suis même demandé si la sortie de l’album à quelques jours de cette date n’était pas une sorte de clin d’œil de leur part. Mais attention, on ne va pas pour autant tomber dans le pathos avec ce blues dédié au grand frère.

L’album repart de plus belle avec "Derrière la porte" où le talent vocal de Reuno est magnifiquement mis en valeur par les musiciens. Vois-tu, je voue une admiration sans bornes à Reuno et Lofofora, le bonhomme est charismatique et fort sympathique, mais on l’imagine à tort juste chanteur de métal et cet album (entre autre) prouve l’inverse et souligne son talent de chanteur, et dans ce titre la partie guitare orgue me laisse en extase.

Et on repart à "L’Aventure", titre suivant où encore une fois, comme dans le titre "Nabab", les chœurs te font remonter dans le temps à l’époque où la musique roulait des épaules, était sensuelle, généreuse (à l’image de LA Madame Robert de la pochette). D’ailleurs, je me demande comment une gamine comme Léa Worms fait pour avoir un tel jeu, les claviers sont impeccables, placés à merveilles et je me surprends régulièrement en me disant que cet album date de 2018. La production est elle aussi parfaite, chaque instrument trouve sa place, tout est audible, la voix de Reuno posée comme sur du velours. L’album a été enregistré en live en seulement 5 jours. A l’ancienne je te dis, mais avec une qualité actuelle.

On enchaîne avec "Salaud", "Bla Bla" ou encore "Captain", des titres qui balancent. Comme Dutronc ou Ferrer, ces titres balancent entre humour et sérieux, parce que oui, pour ces deux-là, à l’instar de Madame Robert.

Tout à l’heure, je me faisais la réflexion que cet album était la bande originale d’une vie, on y rit, on y pleure, ça parle d’amour, de sexe, de deuil, de choses plus légères comme le cinéma et avec des paroles intelligentes, parfois légères, parfois profondes.

L’album finit en apothéose avec le titre "La Reine de la jungle" (d’ailleurs, je t’invite à aller voir le clip avec la merveilleuse Divina Boom) et le magnifique titre "La Fille de l’air". Deux titres hommages aux femmes et pour moi, ce dernier titre c’est un peu comme "Le Sud" du Grand Nino (et ne me demande pas pourquoi mais ces deux titres me font hérisser les poils systématiquement).

Lecteur, il faut absolument que tu ailles te procurer cet album, c’est l’album incontournable de l’année et je ne suis pas subjectif. Je suis Impératif ! Je finis comme toujours en te faisant des bisous, parce que c’est important les bisous, mais tu me pardonneras, j’en envoie une grosse brassée à Madame Robert.

 

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En savoir plus :
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