"Buenos dias. Je m’appelle Iñigo Montoya. Tu as tué mon père. Prépare-toi à mourir."
Iñigo Montoya est un jeune groupe Français composé de deux anciens Mungo Park : Pierre Plantin et Quentin Convard, du producteur (Grand Blanc, Moodoïd, La Femme...) en vogue Adrien Pallot et de Louis Delorme, batteur des Blind Digital Citizen.
A eux quatre, ils produisent une musique "wax" pleine de couleurs, de pop et wizz, de rythmes, de psychédélisme africanisant quelque part entre Fela Kuti, Liars, TV On The Radio, Juan Miyake, Amara Touré et Frànçois And The Atlas Mountains. Mais c’est peut-être du côté de chez Brigitte Fontaine et Areski Belkacem dont ils reprennent "Quand les ghettos brûleront" qu’il faut aller chercher la plus grosse influence. De toute façon, si l’on demande à Quentin de nous définir le son du groupe, il nous répondra qu’il "préfère que le public se fasse une idée par lui-même, qu'il ne parte avec d'a priori, surtout qu'on peut avoir des morceaux très électro presque entièrement instrumentaux, certains plus psychés-pop et d'autres où on sample un gros rythme de dancehall".
On rêve en technicolor, notamment grâce à un vrai univers visuel créé par Zeugl, l'esprit vadrouillant dans les étoiles pendant que les pieds dansent. Un esprit de revanche animerait Iñigo Montoya ? "Princess Bride était notre film préféré quand nous étions gamins et nous voulions un nom qui claque, donc choisir le nom du héros de ce film nous est vite paru assez évident. On aimait beaucoup le film Last Action Hero aussi mais Jack Slater, c'était un peu too much. En tout cas, oui, on voulait le nom d'un type qui envoie du bois". Alors que sort leur premier EP, il serait dommage de passer à côté de cette tribalité presque aérienne…