Arbas est née en 2015. Je parle de l’artiste en tant que telle. Elle a d’abord été formée au théâtre au CRR de Toulouse. Elle découvre le chant et le jazz vocal et c’est le coup de cœur. Elle fait ses débuts avec un Ukulélé dans les rues de la ville rose puis de Sydney.

Elle propose un premier EP en 2018. L’autrice-compositrice-interprète l'autoproduit. Le bruit des flèches, c’est son nom. Elle se lance sur scène à Paris. Plutôt que de céder à la pression et à la vitesse souvent de mise dans la musique, elle prend le contre-pied et prend son temps surtout. Elle apprend, elle va à la rencontre du public (lors de tournées à vélo et elle remet ça le 17 juillet prochain entre Montauban et Sète).

C’est fort logiquement qu’elle enregistre L’écho des brasiers à la campagne, dans un studio avec vue sur les arbres et la rivière. Elle sait s’entourer, et c’est ainsi que Mélanie Centenero assure les batteries, percussions et les chœurs. La basse, l’orgue, le piano, la basse sont joués par Matthieu Mancini. La réalisation est confiée à Katel et l’enregistrement et le mixage sont assurés par Cyrill Maudelonde.

C’est ainsi que naissent et s’épanouissent 5 titres. Tantôt mélancoliques, tantôt plein d’un enthousiasme communicatif. La voix d’Arbas s’y fait un cocon, nous berce, nous réveille, nous bouscule, nous fait danser, sourire, s’émouvoir.

"Magma" ouvre l’EP en prenant le temps, puis "Delta" est nettement plus rythmé, s’ensuit "Bleu" tout en douceur, "Seules" nous berce lui aussi et enfin "Sur le fil" ouvert a cappella démontre si besoin était après les 4 titres précédents, qu’Arbas est une véritable chanteuse, avec une voix et les rythmes latino nous entraînent dans un tourbillon plein de joie.

Un très bel EP qui annonce, je n’en doute pas, une très belle promesse de concerts magnifique ! A noter qu’elle a créé un CD à planter et qu’elle a noté ce hashtag magnifique #nomusiconadeadplanet sur la pochette de son album.