J’avais décidé de me prendre la chronique du premier groupe que je ne connaissais et pas qui était en retard, ce fut donc Challangers des Canadiens The New Pornographers. Bon on peut pas toujours gagner.
C'est ce qu'on appelle dans le jargon des journalistes (loin de moi l'idée de me considérer comme tel) un exercice de style. Joli pléonasme pour qualifier l'idée de mentir, broder pour ne pas être trop méchant. Puis, avouons tout de même, être méchant ça n'avance à rien.
Non, il faut tout de même se justifier, trouver des choses à dire, rapprocher le groupe d'une scène, d'une obédience. Et puis on ne peut pas rejeter le travail de gens, qui ont choisis de sacrifier une carrière de DRH à la World Company, à la vie de saltimbanque.
Des gens qui ont choisi le dur métier de composer des chansons, de courir les soirées de maisons de disques, ou des fois les petits fours sont froids. Des gens qui sont une partie de leur vie sur la route, à jouer les VRP d'hôtels en hôtels. On leur doit un minimum de nombre de mots pour expliquer, montrer qu'on à compris le message artistique et qu'on essaye de l'expliquer pour le faire partager au lecteur.
Après l'écoute de Challengers, sorti il y à maintenant quelques semaines, et bien, je n'ai même pas eu envie de faire l'effort. Une certaine lassitude m'a rapidement envahi. Comme une envie de rien, un grand vide.
Il est à noter que je considère impardonnable, en 2007, de faire une seule chanson qui peut se rapprocher un tant soit peu de ABBA. Et devinez quoi ? Dans le mille, "To Make Heave and Earth", sixième titre, une enfer. Les voix sirupeuses, les arrangements pompiers (violoncelles et compagnie) les guitares aux sonorités de jeux vidéos à deux euros.
Tout reflète l'ennui et le déjà vu. Ce quatrième album ne devrait pas être dans une discothèque, oubliez-le. Il y a plein d'autres disques qui valent la peine d'être achetés, demandez à un (bon) disquaire. |