Le trio Marseillais Nasser est une des bonnes découvertes que j’ai faite parmi les scènes de l’été 2011. J’ai eu la chance de le voir au festival FNAC sur le parvis de l’hôtel de ville de Paris où leur performance a été très bien accueillie par le public et a réveillé en moi le désir de connaître leur album. #4 est leur quatrième CD et le groupe m’a l’air de déjà bénéficier d’un certain statut dans la sphère de la musique électronique.
L’album est rempli de la même énergie contagieuse que Nasser présente sur scène, en mélangeant de façon très réussie les styles indé, rock et électro. Quant aux références musicales, elles sont très variées, des Strokes à Daft Punk, en passant par Franz Ferdinand, LCD Soundsystem, Air ou Yeah Yeah Yeahs.
L’écoute de ce #4 est une expérience captivante et entière dès la première écoute : le corps réclame des mouvements et seule la danse l’apaise dans cette heureuse succession de riffs puissants de guitare et de loops de sampler hypnotique où le rythme est roi. Des musiques comme "Marseille and everywhere", "Century", "The shooter" ou "Wake up" feront le délice de n’importe quelle piste de danse. De leur côté, "Come on", "No regrets" ou "St. Mark" ne laisseront pas indifférents les vrais rockers. Mais il y a aussi des musiques plus hybrides qui abordent plusieurs ambiances et expérimentalismes, comme "My friend Solian", "Lust and Love" ou "A base de Papapapa" dont l’alternance se révèle décisive afin que l’auditeur ne puisse jamais s’ennuyer d’entendre toujours la même chose.
Moi, j’adore. |